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Notre expérience a permis d'améliorer à la fois les tableaux de chasse, la corpulence du gibier et la culture forestière (régénérations sans clôtures). Elle se fonde sur trois réflexions intéressant la biologie du chevreuil : — nous avions relevé précédemment (1982), sur un échantillon de 1 700 longueurs de mâchoires de chevreuils couvrant la France et l'Europe de l'Ouest, que les plus vigoureux se récoltaient, indépendamment de la richesse des biotopes, là où la pression de chasse est forte, et non nécessairement sélective ; — nous avions relevé dans l'œuvre de Buffon (1779) une observation concordante : les chevreuils de qualité vivent sur des cantons où ils sont maintenus peu nombreux, prolifiques donc productifs ; — nous retenons les thèses dégagées par Mac Cullough (1979) de ses [...]

Notre expérience a permis d'améliorer à la fois les tableaux de chasse, la corpulence du gibier et la culture forestière (régénérations sans clôtures). Elle se fonde sur trois réflexions intéressant la biologie du chevreuil : — nous avions relevé précédemment (1982), sur un échantillon de 1 700 longueurs de mâchoires de chevreuils couvrant la France et l'Europe de l'Ouest, que les plus vigoureux se récoltaient, indépendamment de la richesse des biotopes, là où la pression de chasse est forte, et non nécessairement sélective ; — nous avions relevé dans l'œuvre de Buffon (1779) une observation concordante : les chevreuils de qualité vivent sur des cantons où ils sont maintenus peu nombreux, prolifiques donc productifs ; — nous retenons les thèses dégagées par Mac Cullough (1979) de ses expériences sur le chevreuil du Nouveau Monde (Odocoileus virginianus) ; elles visent la recherche d'un rendement maximal soutenu de la population animale : cela implique une population réduite et s'accorde heureusement avec une sylviculture naturelle.
Our experiment has served to improve the hunting record, the corpulence of wild animals, and forest production (regeneration without enclosures). It is based on three ideas concerning the biology of the deer : — In 1982 we found out from a sample of 1 700 deer jaw lengths from France and the rest of West Europe that the most vigourous animals, regardless of the wealth of the biotope, were to be found in places where pressure from hunting was the greatest, and was not necessarily selective. — What Buffon wrote in 1779 agreed with this idea, viz. top quality deer live in cantons where they are kept in small numbers ; they are prolific, in other words, productive. — We agree with the argument by Mac Cullough (1979), based on experience with the Virginia deer of the New World (Odocoileus virginianus), in favour of the maximum productivity which the animal population can sustain. This implies keeping the population down, and, fortunately, concurs with natural silvicultural practices.