Adresse
Infodoc : Réseau des bibliothèques et centres de documentation d'AgroParisTechFrance
contact
Array ( [TITRE] => <b>Type de document : </b> [TITRE_CLEAN] => Type de document [OPAC_SHOW] => 1 [TYPE] => list [AFF] => Mémoire [ID] => 4 [NAME] => cp_typdoc [DATATYPE] => integer [VALUES] => Array ( [0] => 4 ) )
Titre : |
Rôle de la biodiversité dans la résilience des écosystèmes forestiers tropicaux après perturbation
|
Auteur(s) : |
Sylvain Schmitt, Auteur
Bruno Hérault, Responsable de stage Agroparistech (Montpellier; FRA), Organisme de soutenance |
Type de document : | Mémoire |
Filière : | M. : EFT -- Ecologie des Forêts Tropicales |
Sujets : | séquestration du carbone ; Forêt tropicale humide ; Guyane française ; Amazonie Deforestation ; Impact environnemental ; Biodiversité ; Environnement -- Mathématiques -- Modèle |
Résumé : |
Les forêts tropicales font face à de nombreuses perturbations qui représentent la troisième source mondiale d’émission de gaz à effet de serre. La déforestation et la dégradation des forêts tropicales sont responsables de l’émission de 8.26 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an [Pear-son et al., 2017]. La déforestation a retenu l’attention mondiale, mais la dégradation des forêts représente 20% des émissions de l’Amazonie brésilienne [Asner et al., 2005]. La gestion durable des forêts a été proposée comme réponse à la déforestation et la dégradation, malgré la remise en question de la durabilité de l’exploitation forestière [Zimmerman and Kormos, 2012]. D’autre part, les forêts tropicales abritent plus de la moitié de la biodiversité terrestre mondiale [Scheffers et al.,201[...]
Les forêts tropicales font face à de nombreuses perturbations qui représentent la troisième source mondiale d’émission de gaz à effet de serre. La déforestation et la dégradation des forêts tropicales sont responsables de l’émission de 8.26 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an [Pear-son et al., 2017]. La déforestation a retenu l’attention mondiale, mais la dégradation des forêts représente 20% des émissions de l’Amazonie brésilienne [Asner et al., 2005]. La gestion durable des forêts a été proposée comme réponse à la déforestation et la dégradation, malgré la remise en question de la durabilité de l’exploitation forestière [Zimmerman and Kormos, 2012]. D’autre part, les forêts tropicales abritent plus de la moitié de la biodiversité terrestre mondiale [Scheffers et al.,2012]. Par conséquent, nous avons décidé d’étudier le rôle de la biodiversité dans la réponse des écosystèmes forestiers aux perturbations, en reliant diversité et fonctionnement de l’écosystème[Loreau, 2010]. Nous avons utilisé l’hypothèse que lors d’une perturbation, grâce à une productivité plus forte, une forêt plus diverse aura une meilleure résilience, en se basant sur la relation positive entre biodiversité et productivité. Nous avons relié cette hypothèse aux effets de complémentarité et de sélection [Loreau and Hector, 2001a]. La complémentarité est la combinaison de la partition des ressources et de la facilitation, alors que l’effet de sélection est le résultat de la sélection compétitive. Nous avons ainsi centré l’étude sur les mécanismes impliqués dans la relation entre biodiversité et résilience des écosystème forestiers par une approche par simulation afin d’appréhender les processus à long terme. Nous avons utilisé le modèle TROLL [Maréchaux and Chave] pour simuler 60 forêts matures aux diversités taxonomiques et fonctionnelles croissantes. Nous avons perturbé toutes les forêts et mesuré la résilience de leurs fonctions écosystémiques. En outre, nous avons mesuré la résilience de l’effet net de la biodiversité que l’on a décomposé en en effets de complémentarité et de sélection. Nous avons trouvé que la diversité améliore la résilience des forêts tropicales, particulièrement au travers de la diversité et l’équitabilité fonctionnelle. De plus, nous avons montré que la complémentarité entre les espèces assurait la résilience de la forêt en début de succession avant de laisser place à l’effet de sélection. Nos résultats suggèrent la possibilité d’une gestion durable des forêts tropicales grâce à une meilleure résilience avec une plus haute diversité. Mais cette conclusion n’a de sens que si l’exploitation sélective est durable [Zimmermanand Kormos, 2012]. Au contraire, une gestion non durable des forêts tropicales entraînera des rétroactions négatives diminuant lentement la diversité et donc la résilience des forêts, aboutissant ultimement à la dégradation des forêts.
|
Date de publication : | 2017 |
Format : | 69 p. / ill. n&b., tabl; n&b, graph. coul. |
Langue(s) : | Anglais |
Lien vers la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=222436 |
Exemplaires (1)
Localisation | Emplacement | Pôle | Section | Cote | Support | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|---|
Kourou | Bibliothèque | AgroParisTech-Kourou | - | Numérique | Consultable sous conditions Disponible |