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Le Syndicat Mixte de l’Aulne (SMA) intervient dans la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable partiellement ou totalement de 51 communes du Finistère. Ce territoire cumule plusieurs activités consommatrices d’eau : agriculture, industries, tourisme croissant et étalé dans l’année, démographie influencée par la littoralisation toujours active. En parallèle, le territoire fait face à un assèchement des sols, une chute des débits et une diminution des réserves. La diminution des ressources conjuguée à des besoins croissants entraîne une dépendance de plus en plus forte des territoires envers le SMA, qu’il va être nécessaire de prévoir et de planifier collectivement à travers des modalités de gestion durable pour réduire les risques de défaillance de l’alimentation en eau potab[...]

Le Syndicat Mixte de l’Aulne (SMA) intervient dans la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable partiellement ou totalement de 51 communes du Finistère. Ce territoire cumule plusieurs activités consommatrices d’eau : agriculture, industries, tourisme croissant et étalé dans l’année, démographie influencée par la littoralisation toujours active. En parallèle, le territoire fait face à un assèchement des sols, une chute des débits et une diminution des réserves. La diminution des ressources conjuguée à des besoins croissants entraîne une dépendance de plus en plus forte des territoires envers le SMA, qu’il va être nécessaire de prévoir et de planifier collectivement à travers des modalités de gestion durable pour réduire les risques de défaillance de l’alimentation en eau potable. Dans ce cadre, le projet Interreg : Water for Tomorrow propose la mise en place d’une démarche participative qui s’appuiera sur un modèle hydro-économique représentant le système « ressources -infrastructures -usages » du territoire, permettant de simuler différents scénarios d’évolution des ressources, des usages et des scénarios de crise. Ce mémoire s’intègre dans la première phase du projet. Il se focalise sur la planification, le démarrage et l’évaluation de la première partie de la démarche participative.
Dans ce cadre, le mémoire a ressorti des éléments clé pour bien démarrer la démarche participative à partir des références bibliographiques et des informations provenant de la mise en place des outils de collecte des données qualitatives et quantitatives comme l’enquête de cadrage, un premier atelier participatif et les questionnaires avant et après l’atelier. Le débat autour de la question qui doit être associé à la démarche participative nous a confronté à réfléchir sur le fait qu’une démarche participative planifiée pour la prise décision autour du petit cycle de l’eau ne doit pas forcément négliger les acteurs à d’autres échelles de gestion qui peuvent compléter dans plusieurs sens les processus d’interaction. L’analyse de discours nous a permis d'établir que l’identité territoriale est très corrélée à l’ancienneté des acteurs dans le territoire : plus les acteurs sont depuis longtemps en charge des aspects AEP, plus ils ont à l’esprit les enjeux largement partagés entre tous les acteurs et ils comprennent l’importance d’agir collectivement pour la concertation et la co-construction des accords. La démarche participative a démarré dans le bon sens, basée sur une culture de dialogue pour conduire les réflexions à venir autour des scénarios de sécurisation que l’équipe BRGM modélisera à travers un modèle hydro-économique.