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Sur le territoire Bas-Normand, les 2839ha de peuplements de Pins sylvestres (Pinus sylvestris) gérés par l’Office National des Forêts soulèvent des questionnements concernant leur régénération. Face à des problèmes budgétaires, il est devenu nécessaire de prioriser économiquement les travaux en fonction de leur efficacité technique par rapport à la végétation concurrente.
L’étude réalisée porte sur l’ensemble de l’Agence d’Alençon. C’est au travers de la mesure de 13 groupes d’échantillonnages (comptabilisant en tout plus de 800 placettes réalisées) que les succès et échecs de régénération ont été quantifiés pour différents contextes (pierrosité ou hydromorphie) et modalités de travaux (pseudo-labour et scarificateur majoritairement).
Les conclusions du stage dépendent de la végéta[...]

Sur le territoire Bas-Normand, les 2839ha de peuplements de Pins sylvestres (Pinus sylvestris) gérés par l’Office National des Forêts soulèvent des questionnements concernant leur régénération. Face à des problèmes budgétaires, il est devenu nécessaire de prioriser économiquement les travaux en fonction de leur efficacité technique par rapport à la végétation concurrente.
L’étude réalisée porte sur l’ensemble de l’Agence d’Alençon. C’est au travers de la mesure de 13 groupes d’échantillonnages (comptabilisant en tout plus de 800 placettes réalisées) que les succès et échecs de régénération ont été quantifiés pour différents contextes (pierrosité ou hydromorphie) et modalités de travaux (pseudo-labour et scarificateur majoritairement).
Les conclusions du stage dépendent de la végétation monopoliste présente. En contexte fougère aigle (Pteridium aquilinum) sur des sols sains acides, plus ou moins pierreux, on privilégiera systématiquement la régénération naturelle, nécessitant un bâtonnage soutenu et de la patience. En cas de trop forte pierrosité, on préfèrera cependant la plantation. Les conclusions en contexte hydromorphe, sont différentes, la gestion de la Molinie bleue (Molinia caerulea), principale végétation concurrente
dans ces situations étant très complexe, on choisira la plantation tout en essayant d’incorporer une gestion du couvert en amont.
On the lower-Normandy territory, the 2,839 ha of Scots pine (Pinus sylvestris) managed by the French National Forestry Office(ONF) pose a challenge for their regenerations. Facing to budgetary cuts, it has become necessary to economically prioritize the regenerations interventions, according to their technical efficiency against to competing vegetation.
The study carried out covers the entire Alençon’s Agency. It is through the measurement of 13 sampling groups (counting in more than 800 plots measured) that the successes and failures of regeneration were quantified for different contexts (stoniness or hydromorphy) and working methods (Cover-crop and mainly scarifier).The conclusions of the internship depend on the monopolist vegetation which is present. In an bracken fern’s (Pteridium Aquilinum) context (non-hydromorphs acidic soils,to a certain extent of stones), natural regenerations will be systematically favored, requiring sustained stirring and striking (“bâtonnage” in french with the french tool the “bâtonneur”) and patience. In case of a too strong
stoniness, planting will be preferred. The conclusions in a hydromorphic context are different, the management of molinia (Molinia caerulea), the main competing vegetation in these situations being very complex, we will choose the plantation while trying to incorporate an upstream cover management.