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Le dépérissement du hêtre sévit en de nombreux pays en Europe et en Amérique du Nord. En France, il est à l'origine de pertes importantes surtout dans les hêtraies normandes. L'étiologie de cette maladie est encore mal connue. Deux thèses ont été formulées : l'une met en cause des facteurs abiotiques, l'autre la succession d'une cochenille Cryptococcus fagi, et d'un champignon ascomycète Nectria coccinea. Le premier symptôme est l'apparition sur l'écorce de points blancs parfois très denses, correspondant aux cires produites par l'insecte. On atteint ensuite un stade irréversible lorsque naît sur l'écorce un suintement brun noirâtre trahissant une nécrose des tissus corticaux sous-jacents. L'écorce se détache ensuite par larges plaques et l'arbre meurt rapidement. On mesure encore mal[...]

Le dépérissement du hêtre sévit en de nombreux pays en Europe et en Amérique du Nord. En France, il est à l'origine de pertes importantes surtout dans les hêtraies normandes. L'étiologie de cette maladie est encore mal connue. Deux thèses ont été formulées : l'une met en cause des facteurs abiotiques, l'autre la succession d'une cochenille Cryptococcus fagi, et d'un champignon ascomycète Nectria coccinea. Le premier symptôme est l'apparition sur l'écorce de points blancs parfois très denses, correspondant aux cires produites par l'insecte. On atteint ensuite un stade irréversible lorsque naît sur l'écorce un suintement brun noirâtre trahissant une nécrose des tissus corticaux sous-jacents. L'écorce se détache ensuite par larges plaques et l'arbre meurt rapidement. On mesure encore mal les conséquences des interventions sylvicoles sur ce dépérissement. Cependant, d'actives recherches sont menées à ce jour dans le monde, laissant croire à une évolution rapide des connaissances dans les prochaines années.
Beech bark disease is rampant in many countries in Europe and North America. In France it has been the cause of serious losses particularly in the beech forests of Normandy. So far not much is known about its aetiology. Two theories have been put forward; one lays the blame on abiotic factors, the other on the ascomycete, Nectria coccinea following attack by the scale insect Cryptococcus fagi. The first symptom is the appearance of white dots on the bark, sometimes very close together, which represent the wax produced by the insect. After this an irreversible stage is reached when a blacktshbrown slime appears on the bark, indicating necrosis of the underlying cortical tissue. The bark then falls off in large pieces and the tree quickly dies. As yet it is hard to assess the consequences of any silvicultural intervention on the course of the disease. However, research on it is going on actively at present in different countries, and this leads one to believe that a better understanding of it will come about in the next few years.