Titre : | Etude de la dynamique de sécrétion de nectar chez le colza en production de semence hybride | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Taïna Lemoine, Auteur ; Bernard Vaissière, Responsable de stage ; Stan Chabert, Responsable de stage ; Charles Doumenge, Directeur de mémoire ; Christine Heinz, Directeur de mémoire | Editeur : | Montpellier [France] : AgroParisTech | Année de publication : | 2017 | Autre Editeur : | Montpellier : Université de Montpellier | Importance : | 1 vol. (42 p.) | Note générale : | Stage de fin d'étude pour l'obtention du Master 1 Biologie, écologie, évolution (Parcours Biodiversité végétale et Gestion des Ecosystèmes Tropicaux - BIOGET) | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Thésaurus Agrovoc Pollinisation ; Graine de colza ; Nectar
| Résumé : | La pollinisation biotique est une relation mutualiste obligatoire ou facultative. On la décrit comme une interaction bénéfique réciproque entre plantes et pollinisateurs. Dans le cas d’une pollinisation entomophile, la fleur accomplira sa reproduction sexuée grâce aux visites de l’insecte pollinisateur, qui viendra y chercher l’ensemble de sa ressource nutritive (Rodet, 2013). L’évolution a façonné cette interaction et entrainé l’apparition de caractères physiologiques et morphologiques facilitant l’attraction du pollinisateur par la plante (Chalcoff et al., 2006). Un des reliquats de l’évolution de ces caractères attracteurs est la présence d’une substance sucrée : le nectar (Baker et al., 1975). En effet, le nectar joue le rôle crucial « d’entremetteur » entre les plantes et leur(s) pollinisateur(s). Celui-ci est une importante source énergétique pour ces derniers mais exerce également une forte pression de sélection sur la faune pollinisatrice (Varga et al., 2013). Les indices offerts par le nectar permettant d'orienter le choix des insectes butineurs peuvent être d’ordre visuel ou olfactif (Thorp et al., 1975 ; Raguso, 2004). Trois types de sucres contenus dans le nectar, le sucrose, le fructose et le glucose ont été décrits au sein du règne végétal (Varga et al., 2013). Il semblerait que la sécrétion de nectar, chez les nectaires floraux et extrafloraux, soit déclenchée par la réception d’une phytohormone, l’acide jamsonique (Radhika et al., 2010a ; Radhika et al., 2010b). Par ailleurs, un certain niveau de variabilité, entre espèces (Pacini et al., 2003) mais également entre plantes d’une même espèce (Pleasants et al., 1983), peut s’exprimer dans la concentration en sucres du nectar, son volume et sa composition.
Au vu de ce qui précède, l’objectif de notre étude est de : (1) comprendre l’ensemble des facteurs qui gouvernent la sécrétion de nectar chez le colza et sa concentration, du stade d’anthèse jusqu’au moment de la sénescence de la fleur ; (2) mettre en évidence une cinétique nectarifère suivant la lumière, la température et l’hygrométrie ; (3) suivre la sécrétion nectarifère du bouton floral ; (4) comparer la sécrétion nectarifère d’une lignée mâle stérile et d’une lignée mâle fertile hybride ; (5) proposer une nouvelle vision de l’âge de la fleur par un cumul de température en degrés-heures et non plus en degrés-jours (Bonhomme, 2000). Cette nouvelle unité permettrait non plus d’étudier le développement d’un individu, caractériser par une échelle temporelle de plusieurs mois, mais plutôt de regarder l’échantillon de cet individu, en l’occurrence la fleur, où l’échelle temporelle serait de l’ordre de l’heure. | Type de document : | Mémoire | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=197013 |
Etude de la dynamique de sécrétion de nectar chez le colza en production de semence hybride [document électronique] / Taïna Lemoine, Auteur ; Bernard Vaissière, Responsable de stage ; Stan Chabert, Responsable de stage ; Charles Doumenge, Directeur de mémoire ; Christine Heinz, Directeur de mémoire . - Montpellier (France) : AgroParisTech : Montpellier : Université de Montpellier, 2017 . - 1 vol. (42 p.). Stage de fin d'étude pour l'obtention du Master 1 Biologie, écologie, évolution (Parcours Biodiversité végétale et Gestion des Ecosystèmes Tropicaux - BIOGET) Langues : Français ( fre) Catégories : | Thésaurus Agrovoc Pollinisation ; Graine de colza ; Nectar
| Résumé : | La pollinisation biotique est une relation mutualiste obligatoire ou facultative. On la décrit comme une interaction bénéfique réciproque entre plantes et pollinisateurs. Dans le cas d’une pollinisation entomophile, la fleur accomplira sa reproduction sexuée grâce aux visites de l’insecte pollinisateur, qui viendra y chercher l’ensemble de sa ressource nutritive (Rodet, 2013). L’évolution a façonné cette interaction et entrainé l’apparition de caractères physiologiques et morphologiques facilitant l’attraction du pollinisateur par la plante (Chalcoff et al., 2006). Un des reliquats de l’évolution de ces caractères attracteurs est la présence d’une substance sucrée : le nectar (Baker et al., 1975). En effet, le nectar joue le rôle crucial « d’entremetteur » entre les plantes et leur(s) pollinisateur(s). Celui-ci est une importante source énergétique pour ces derniers mais exerce également une forte pression de sélection sur la faune pollinisatrice (Varga et al., 2013). Les indices offerts par le nectar permettant d'orienter le choix des insectes butineurs peuvent être d’ordre visuel ou olfactif (Thorp et al., 1975 ; Raguso, 2004). Trois types de sucres contenus dans le nectar, le sucrose, le fructose et le glucose ont été décrits au sein du règne végétal (Varga et al., 2013). Il semblerait que la sécrétion de nectar, chez les nectaires floraux et extrafloraux, soit déclenchée par la réception d’une phytohormone, l’acide jamsonique (Radhika et al., 2010a ; Radhika et al., 2010b). Par ailleurs, un certain niveau de variabilité, entre espèces (Pacini et al., 2003) mais également entre plantes d’une même espèce (Pleasants et al., 1983), peut s’exprimer dans la concentration en sucres du nectar, son volume et sa composition.
Au vu de ce qui précède, l’objectif de notre étude est de : (1) comprendre l’ensemble des facteurs qui gouvernent la sécrétion de nectar chez le colza et sa concentration, du stade d’anthèse jusqu’au moment de la sénescence de la fleur ; (2) mettre en évidence une cinétique nectarifère suivant la lumière, la température et l’hygrométrie ; (3) suivre la sécrétion nectarifère du bouton floral ; (4) comparer la sécrétion nectarifère d’une lignée mâle stérile et d’une lignée mâle fertile hybride ; (5) proposer une nouvelle vision de l’âge de la fleur par un cumul de température en degrés-heures et non plus en degrés-jours (Bonhomme, 2000). Cette nouvelle unité permettrait non plus d’étudier le développement d’un individu, caractériser par une échelle temporelle de plusieurs mois, mais plutôt de regarder l’échantillon de cet individu, en l’occurrence la fleur, où l’échelle temporelle serait de l’ordre de l’heure. | Type de document : | Mémoire | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=197013 |
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