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Pericopsis elata est une essence à bois d’œuvre précieuse qui croît dans les forêts semi-décidues humides où la pluviosité est de 1 250 à 1 500 mm. Espèce de légumineuse qui appartient à la famille des fabacées, le bois de son arbre est plus connu sous son appellation commerciale d’afrormosia. Discontinue, son aire de répartition naturelle compte plusieurs peuplements subsidiaires isolés au Ghana, en Côte d’Ivoire, dans le sud-est, du Cameroun, le nord du Congo, le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) et le sud-ouest de la République centrafricaine (RCA). Le bois d’afrormosia, qui est considéré comme un substitut du teck, est très prisé sur les marchés internationaux, principalement pour le mobilier et les placages d’ornement, mais aussi pour la menuiserie d’intérieur[...]

Pericopsis elata est une essence à bois d’œuvre précieuse qui croît dans les forêts semi-décidues humides où la pluviosité est de 1 250 à 1 500 mm. Espèce de légumineuse qui appartient à la famille des fabacées, le bois de son arbre est plus connu sous son appellation commerciale d’afrormosia. Discontinue, son aire de répartition naturelle compte plusieurs peuplements subsidiaires isolés au Ghana, en Côte d’Ivoire, dans le sud-est, du Cameroun, le nord du Congo, le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) et le sud-ouest de la République centrafricaine (RCA). Le bois d’afrormosia, qui est considéré comme un substitut du teck, est très prisé sur les marchés internationaux, principalement pour le mobilier et les placages d’ornement, mais aussi pour la menuiserie d’intérieur et d’extérieur, les escaliers, les parquets et la construction navale. Il se prête également à la construction légère ou lourde. Dans la médecine traditionnelle du Congo, l’écorce dépulpée de P. elata sert d’antalgique pour les scarifications dans lesquelles elle est frottée. Au Ghana, P. elata est présente dans les réserves forestières de la zone de végétation semi-décidue des régions Ouest et Brong Ahafo, en particulier dans les districts forestiers de Juabeso, Goaso et Dormaa Ahenkro. Elle est gravement menacée par l’exploitation forestière et la dégradation généralisée des forêts où elle croît. Pour tenter de réduire la pression sur cette espèce qu’entraîne l’exploitation, la Commission forestière a classé P. elata au nombre des espèces soumises à exploitation restreinte après son inscription à l’annexe II de la CITES en 1992. En dehors de ce classement, rien n’a toutefois été entrepris pour la protéger.Pour tenter d’aider à conserver P. elata, la Fondation Nature et développement (NDF), avec l’appui de l’OIBT, a mené des études et mis à disposition des données à jour sur la répartition, la conservation, le marché et la situation du commerce de cette essence au Ghana.