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Les écosystèmes méditerranéens sont menacés souvent par un régime d’incendie assez grave (récurrence de feux de forte intensité) avec un retour périodique des feux pour des raisons climatiques (climat très sec en été, froid en hiver), mais aussi des causes liées à la gestion humaine (diminution de la gestion). Ces incendies ont des impacts directs et indirects importants sur la structure et la dynamique de la végétation, et par conséquent sur la stabilité des écosystèmes. La plupart des espèces méditerranéennes sont adaptées au passage du feu, mais avec l’extension et l’intensité forte des incendies, certaines d’entre elles montrent des signes de dépérissement et/ou des problèmes de régénération. En conséquence, l’impact de la répétition des incendies sur les principales espèces est u[...]

Les écosystèmes méditerranéens sont menacés souvent par un régime d’incendie assez grave (récurrence de feux de forte intensité) avec un retour périodique des feux pour des raisons climatiques (climat très sec en été, froid en hiver), mais aussi des causes liées à la gestion humaine (diminution de la gestion). Ces incendies ont des impacts directs et indirects importants sur la structure et la dynamique de la végétation, et par conséquent sur la stabilité des écosystèmes. La plupart des espèces méditerranéennes sont adaptées au passage du feu, mais avec l’extension et l’intensité forte des incendies, certaines d’entre elles montrent des signes de dépérissement et/ou des problèmes de régénération. En conséquence, l’impact de la répétition des incendies sur les principales espèces est un phénomène qui mérite d’être étudié, afin de développer des plans de gestion capables de diminuer les dégâts des feux sur les écosystèmes. Le chêne liège est une des essences méditerranéennes les plus résistantes au feu car cette espèce développe des stratégies assez efficaces pour résister aux feux et survivre après les feux. Dans les Maures, de nombreux incendies sont déjà passés dans les dernières dizaines d’années, et la régénération par graines de ces peuplements, à forte valeur écologique, est mal connue. Les gestionnaires forestiers et du paysage ont besoin de connaître et d’assurer l’avenir des peuplements de chêne liège dans les Maures. Cette étude complète les études précédentes (2004-2007, conduites par le Cemagref) sur la dynamique de peuplement de chêne liège dans le Massif des Maures (régénération végétative, mortalité, dynamique de la végétation après feu). Notre étude est centrée sur la régénération sexuée du chêne dans les Maures, celle-ci semblant difficile dans de nombreux milieux.