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Titre : |
Stabilité des relations branche-tige chez l’épicéa commun en régime de futaie régulière Conséquences sur la modélisation des caractères de la branchaison intéressant la qualité du bois
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Auteur(s) : | Michel Loubère, Auteur |
Type de document : | Thèse |
Sujets : | NODOSITE ; VERTICILLE ; HAUTEUR DOMINANTE ; PEUPLEMENT MONOSPECIFIQUE France ; Suède ; Picea abies ; Belgique ; Futaie ; Diamètre à hauteur de poitrine ; Fertilité Du Sol France ; Suède ; Épicéas ; Belgique ; Sols -- Fertilité |
Résumé : |
On a cherché à modéliser la branchaison de l’Epicéa commun, issu de plantations monospécifiques équiennes, dans le but d’estimer la qualité du bois de la ressource forestière sur pied d’après les données recueillies par les gestionnaires dans le cadre des inventaires forestiers. On s’est intéressé aux branches verticillaires de l’unité de croissance préformée. On a essayé d’estimer leur nombre, leur diamètre basal et leur angle d’insertion. Au niveau du houppier on a cherché un modèle de la hauteur de la première branche verte, du premier verticille vert et de la première branche morte. On est parti d’un modèle précédemment établi pour des arbres jeunes et issus de peuplements de fertilité moyenne dans les Vosges, d’après lequel le diamètre basal moyen des branches verticillaires, l’a[...]
On a cherché à modéliser la branchaison de l’Epicéa commun, issu de plantations monospécifiques équiennes, dans le but d’estimer la qualité du bois de la ressource forestière sur pied d’après les données recueillies par les gestionnaires dans le cadre des inventaires forestiers. On s’est intéressé aux branches verticillaires de l’unité de croissance préformée. On a essayé d’estimer leur nombre, leur diamètre basal et leur angle d’insertion. Au niveau du houppier on a cherché un modèle de la hauteur de la première branche verte, du premier verticille vert et de la première branche morte. On est parti d’un modèle précédemment établi pour des arbres jeunes et issus de peuplements de fertilité moyenne dans les Vosges, d’après lequel le diamètre basal moyen des branches verticillaires, l’angle d’insertion moyen et les hauteurs de base du houppier pouvaient se déduire de la donnée de la hauteur totale de la tige de son diamètre à 1,30 m et de son âge. Nos objectifs étaient : (i) essayer de modéliser la variabilité du diamètre basal et de l’angle d’insertion des branches à l’intérieur du verticille ; (ii) vérifier que le modèle peut être appliqué à des arbres choisis pour représenter des conditions de croissance non représentées dans l’échantillon initial (valeurs élevées de l’indice de fertilité, peuplements âgés) ; (iii) déterminer dans quelles limites géographique le modèle pouvait être employé sans nécessiter de calibrage. Pour l’étude du diamètre basal et de l’angle d’insertion des branches verticillaires, on a constitué un échantillon de calibrage issu des régions forestières nationales Vosges (72 arbres) et Plateau Lorrain (26 arbres). Les peuplements ont été choisis d’après leur âge (à la plantation ou à la souche) et leur indice de fertilité (HØ), qui est la hauteur dominante estimée à l’âge de 100 ans. On a défini les modalités : fertilité élevée (classes I et II) et fertilité faible (classe III), arbres jeunes (35 ans), mâtures (66 et 68 ans) et âgés (95 et 133 ans). Après abattage, on a relevé les dimensions de la tige (Ht : hauteur totale et D130 : diamètre à 1,30 m) et les accroissements en hauteur annuels. Toutes les deux unités de croissance annuelle on a mesuré les branches verticillaires pour leur diamètre basal et leur angle d’insertion. Les branches ont été notées mortes si aucun rameau latéral vert n’était détecté. Les hauteurs de base de houppier repérées ont été le premier verticille vert (hauteur du premier verticille rencontré depuis le sol avec au moins ¾ de ses branches vertes), la première branche verte, la première branche morte (hauteur du premier chicot depuis le sol). Le climat est décrit par les moyennes mensuelles de températures et précipitations non neigeuses pour la période 1986-1996. Pour la modélisation des hauteurs de base de houppiers, cet échantillon a été complété par 24 arbres belges issus de 4 peuplements (âge = 48 à 82 ans, HØ = 29 à 46 m) et 106 arbres suédois de 12 peuplements distribués du sud au nord (âge 61 à 152 ans, HØ = 18 à 36 m). Une étude fine de l’accroissement radial annuel des branches a été conduite sur 4 arbres d’un peuplement de classe de fertilité I de la région forestière nationale du Plateau Lorrain, sur lesquels on a pratiqué une analyse de tige, parallèlement à laquelle l’accroissement radial annuel a été mesuré le long de l’axe de branches verticillaires de l’extrémité insérée sur la tige jusqu’à l’apex. Pour la validation du modèle, on a utilisé un échantillon de 38 arbres de la région Midi-Pyrénées (12 peuplements, Ages = 20 à 60 ans, HØ = 29 à 52 m). Pour la croissance fine des branches, l’échantillon de validation provenait de deux peuplements des Vosges (Age = 37 et 46 ans, HØ = 46 et 49 m). L’importante variance du diamètre basal des branches et de l’angle d’insertion dans le verticille des arbres âgés nous a conduit à modéliser séparément les branches vertes et les mortes. L’étude du diamètre basal des branches vertes a montré que celles-ci pouvaient être simulées dans plusieurs régions géographiques distinctes en utilisant un seul modèle dont les variables indépendantes sont Ht, D130 et âge. Les différences constatées entre régions dans la branchaison sont attribuables aux branches mortes. Cette conclusion est confirmée par la modélisation de la hauteur de base du houppier pour laquelle il est possible de produire un modèle pour l’ensemble de l’échantillon à condition de prendre en compte les variables climatiques. Les caractéristiques des branches mortes ont été dérivées de celles des branches vertes en simulant leur croissance. L’étude de l’accroissement radial annuel des branches a démontré que leur croissance était effectivement très corrélée à la croissance de la tige, ce qui est à l’origine de la corrélation statistique observée à un âge donné entre le diamètre basal de la branche et la dimension de la tige (Ht, D130). L’accroissement radial des branches n’est toutefois pas corrélé avec l’accroissement de la tige contemporain, mais avec la croissance moyenne de la tige durant les années précédentes.
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Editeur(s) : | Nancy [France] : Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) |
Date de publication : | 2007 |
Format : | ill., tabl., graph. / 30 cm |
Note(s) : |
Thèse soutenue publiquement le 16 janvier 2007 Bibliogr. p.250-256 |
Langue(s) : | Français |
Lien vers la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=165291 |
Exemplaires (1)
Localisation | Emplacement | Pôle | Section | Cote | Support | Disponibilité |
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Nancy | Bibliothèque | sans section | 47.303 | Papier | Empruntable Disponible |