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Dans le bassin arachidier du Sénégal, la dégradation des sols dans les agroécosystèmes est bien connue et résulte d'une combinaison de deux facteurs qui sont la sécheresse et la pression anthropique élevée. Les facteurs qui ont mené à cette situation sont la culture continue, le surpaturâge et le déboisement. De récentes études ont prouvé que les arbres et les arbustes peuvent contribuer de manière significative à la restauration et/ou à la conservation de la fertilité des sols dégradés. Ces études ont montré que deux espèces d'arbustes, Piliostigma reticulatum D.C. Hoscht et G.senegalensis J.F. Gmel. sont une source potentielle de bois de feu et de co-produits dans ces paysages. En conséquence, il est important d’étudier des méthodes de régénération dont la multiplication végétative [...]

Dans le bassin arachidier du Sénégal, la dégradation des sols dans les agroécosystèmes est bien connue et résulte d'une combinaison de deux facteurs qui sont la sécheresse et la pression anthropique élevée. Les facteurs qui ont mené à cette situation sont la culture continue, le surpaturâge et le déboisement. De récentes études ont prouvé que les arbres et les arbustes peuvent contribuer de manière significative à la restauration et/ou à la conservation de la fertilité des sols dégradés. Ces études ont montré que deux espèces d'arbustes, Piliostigma reticulatum D.C. Hoscht et G.senegalensis J.F. Gmel. sont une source potentielle de bois de feu et de co-produits dans ces paysages. En conséquence, il est important d’étudier des méthodes de régénération dont la multiplication végétative pour développer pour G.senegalensis, dans la mesure P.reticulatum se multiplie facilement par la voie sexuée.Cette étude a testé la possibilité de produire des plans de G.senegalensis à partir des segments de tiges ou de racines. Elle a aussi analysé la capacité de cette espèce à marcotter sur deux types de sols différents (Lourd versus léger). Les différents modes de régénération de G.senegalensis ont été évalués en fonction de l'âge de la jachère. Les résultats ont montré que dans les conditions de Bambey, il y avait des difficultés à produire des plants à partir des boutures de tige ou de segments de racine. Le marcottage induit réussissait mieux dans les zones de bas-fonds. Le drageonnage est absent dans toutes les jachères étudiées. L'âge de la jachère n'a pas d'effet sur les deux modes de propagations de cette espèce.