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Les systèmes agroforestiers sont économiquement moins hasardeux et plus durables que la monoculture caféière. Dans la région centraméricaine et spécialement au Costa Rica, ils permettent de diversifier le revenu des exploitations par la production de bois d’oeuvre, et contribuent à diminuer la pression qui s’exerce sur les forêts. Dans les conditions suboptimales qui prédominent dans cette région, les arbres d’ombrage jouent un rôle primordial dans la régulation du microclimat, la durabilité des caféières, et la qualité du café. Afin de renforcer leur adoption, il convient de mettre à leur disposition des outils d’aide à la décision et des incitations pour assurer des revenus maximaux. Certains arbres producteurs de bois d’oeuvre sont traditionnellement cultivés dans les caféières : C[...]

Les systèmes agroforestiers sont économiquement moins hasardeux et plus durables que la monoculture caféière. Dans la région centraméricaine et spécialement au Costa Rica, ils permettent de diversifier le revenu des exploitations par la production de bois d’oeuvre, et contribuent à diminuer la pression qui s’exerce sur les forêts. Dans les conditions suboptimales qui prédominent dans cette région, les arbres d’ombrage jouent un rôle primordial dans la régulation du microclimat, la durabilité des caféières, et la qualité du café. Afin de renforcer leur adoption, il convient de mettre à leur disposition des outils d’aide à la décision et des incitations pour assurer des revenus maximaux. Certains arbres producteurs de bois d’oeuvre sont traditionnellement cultivés dans les caféières : Cordia alliodora, Cedrela odorata et Eucalyptus deglupta. Cependant l’importance que peuvent représenter les revenus de leur vente pour les producteurs est trop souvent négligée. Cette étude vise à recenser les possibilités de mises en marché des bois et les meilleures alternatives possibles en fonction du contexte économique de la production de café.