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Les contributions proposent une nouvelle étape pour la mise en oeuvre du développement durable. Après le succès mitigé du sommet de Copenhague, il s'agit d'adapter les actions à la période d'après-crise. Cet ouvrage fait le bilan de deux décennies de développement durable depuis les années 1980, et propose un repositionnement sur de nouvelles bases.
Peu de mots comme ceux de « développement durable » auront suscité autant d’enthousiasme et de scepticisme mêlés. Mais sans doute sommes-nous, dans cette histoire marquée par l’ambiguïté, à un tournant. Les évolutions, ou événements récents, n’incitent pas, a priori, à l’optimisme. La conjonction d’une crise qui se prolonge, d’une immense déception après Copenhague et d’un hiver particulièrement rigoureux dans l’hémisphère Nord, ont fait [...]

Les contributions proposent une nouvelle étape pour la mise en oeuvre du développement durable. Après le succès mitigé du sommet de Copenhague, il s'agit d'adapter les actions à la période d'après-crise. Cet ouvrage fait le bilan de deux décennies de développement durable depuis les années 1980, et propose un repositionnement sur de nouvelles bases.
Peu de mots comme ceux de « développement durable » auront suscité autant d’enthousiasme et de scepticisme mêlés. Mais sans doute sommes-nous, dans cette histoire marquée par l’ambiguïté, à un tournant. Les évolutions, ou événements récents, n’incitent pas, a priori, à l’optimisme. La conjonction d’une crise qui se prolonge, d’une immense déception après Copenhague et d’un hiver particulièrement rigoureux dans l’hémisphère Nord, ont fait pencher la balance du côté des sceptiques. Il s’agit moins, dans ces conditions, d’aller vers un « au-delà ou un en deçà du développement durable » mais plutôt d’en dessiner une nouvelle étape adaptée à la période d’après-crise dans laquelle nous sommes entrés.