| Titre : | Etude de la dénitrification en présence de pyrite et de Thiobacillus acidophiles | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Stéphanie Bricout ; Daniel Thévenot, Responsable de stage | | Editeur : | Paris : Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC) | | Année de publication : | 1994 | | Importance : | 41 p., biblio, annexe | | Langues : | Français (fre) | | Catégories : | Thésaurus Agrovoc
Dénitrification ; Azote ; Nitrate ; Pollution de l'eau
Autres descripteurs
Bacterie ; POLLUTION D'ORIGINE AGRICOLE
| | Résumé : | A la suite d'observations faites en Bretagne, nous avons essayé dans le cadre de cette étude de déterminer, s'il existait des possibilités de dénitrification en présence de pyrite (FeS2) et de micro-organismes acidophiles. On s'est intéressé d'une part aux Thiobacillus thiooxidans et ferrooxidans qui sont des bactéries chimiolithotrophes capables de "dissoudre" la pyrite, et qui sont fréquemment associées à ce matériau en milieu acide, et d'autre part à des souches indéterminées récupérées sur le terrain. Dans nos expériences avec les Thiobacillus, l'hypothèse de dénitrification biologique a été rejetée. Par ailleurs, elle est improbable dans le cas des souches récupérées sur le terrain avec les conditions expérimentales choisies. On a donc considéré la possibilité d'une réduction chimique des nitrates par le fer ferreux. En dépit d'une oxydation substantielle de nos grains (21 % pour les souches de Bretagne, et 25% pour les T.ferrooxidans), on n'observe pas
de diminution de la teneur en nitrates. Il n'y a donc pas de corrélation entre l'oxydation bactérienne de la pyrite et l'évolution de la teneur en nitrates. L'hypothèse avancée n'est pas vérifiée. Il y a par ailleurs de fortes chances pour que les souches récupérées sur le terrain contiennent, entre autres, les deux thiobacilles considérées La présence de pyrite et l'oxydation manifeste de celle-ci par des micro-organismes n'est pas suffisante pour expliquer le phénomène de dénitrification en milieu acide. Les mécanismes en jeu semblent être de nature plus complexe voire différents de ceux envisagés.. | | Type de document : | Mémoire | | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=110749 |
Etude de la dénitrification en présence de pyrite et de Thiobacillus acidophiles [texte imprimé] / Stéphanie Bricout ; Daniel Thévenot, Responsable de stage . - Paris (FR) : Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC), 1994 . - 41 p., biblio, annexe. Langues : Français ( fre) | Catégories : | Thésaurus Agrovoc
Dénitrification ; Azote ; Nitrate ; Pollution de l'eau
Autres descripteurs
Bacterie ; POLLUTION D'ORIGINE AGRICOLE
| | Résumé : | A la suite d'observations faites en Bretagne, nous avons essayé dans le cadre de cette étude de déterminer, s'il existait des possibilités de dénitrification en présence de pyrite (FeS2) et de micro-organismes acidophiles. On s'est intéressé d'une part aux Thiobacillus thiooxidans et ferrooxidans qui sont des bactéries chimiolithotrophes capables de "dissoudre" la pyrite, et qui sont fréquemment associées à ce matériau en milieu acide, et d'autre part à des souches indéterminées récupérées sur le terrain. Dans nos expériences avec les Thiobacillus, l'hypothèse de dénitrification biologique a été rejetée. Par ailleurs, elle est improbable dans le cas des souches récupérées sur le terrain avec les conditions expérimentales choisies. On a donc considéré la possibilité d'une réduction chimique des nitrates par le fer ferreux. En dépit d'une oxydation substantielle de nos grains (21 % pour les souches de Bretagne, et 25% pour les T.ferrooxidans), on n'observe pas
de diminution de la teneur en nitrates. Il n'y a donc pas de corrélation entre l'oxydation bactérienne de la pyrite et l'évolution de la teneur en nitrates. L'hypothèse avancée n'est pas vérifiée. Il y a par ailleurs de fortes chances pour que les souches récupérées sur le terrain contiennent, entre autres, les deux thiobacilles considérées La présence de pyrite et l'oxydation manifeste de celle-ci par des micro-organismes n'est pas suffisante pour expliquer le phénomène de dénitrification en milieu acide. Les mécanismes en jeu semblent être de nature plus complexe voire différents de ceux envisagés.. | | Type de document : | Mémoire | | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=110749 |
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