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En forêt publique, 44 millions de m3 ont été abattus par les tempêtes de décembre 1999, dont 30 millions environ étaient commercialisables. Face à cette situation, plusieurs décisions ont été prises : pas de vente de bois frais (non chablis) dans les régions non sinistrées; coupes vendues en 1999 et peu ou pas sinistrées gelées en accord avec les acheteurs; vente d'un maximum de chablis à l'amiable sur la base de grilles de prix concertées région par région; stockage d'environ 1,2 million de m3 de bois chablis, principalement sous aspersion, pour éviter l'effondrement du marché; nécessité d'organiser l'approvisionnement des régions non sinistrées en bois chablis. Au 31 décembre 2000, 21 millions de m3 ont été commercialisés en forêts domaniale et des collectivités, majoritairement aup[...]

En forêt publique, 44 millions de m3 ont été abattus par les tempêtes de décembre 1999, dont 30 millions environ étaient commercialisables. Face à cette situation, plusieurs décisions ont été prises : pas de vente de bois frais (non chablis) dans les régions non sinistrées; coupes vendues en 1999 et peu ou pas sinistrées gelées en accord avec les acheteurs; vente d'un maximum de chablis à l'amiable sur la base de grilles de prix concertées région par région; stockage d'environ 1,2 million de m3 de bois chablis, principalement sous aspersion, pour éviter l'effondrement du marché; nécessité d'organiser l'approvisionnement des régions non sinistrées en bois chablis. Au 31 décembre 2000, 21 millions de m3 ont été commercialisés en forêts domaniale et des collectivités, majoritairement auprès d'entreprises françaises et également de l'Union européenne. Suite à la chute des cours, les recettes ont baissé malgré une augmentation des volumes vendus. Quant aux prix, le Chêne a connu une baisse de 30 à 40 % sur les qualités courantes (seul celui de très belle qualité s'est vendu sur la base des prix de 1999). La baisse est encore plus forte pour le Hêtre; elle est de 40 % pour les Sapins et Épicéas, de 50 à 60 % pour les Pins. Demeure le problème, pour les prochaines années, de la commercialisation des bois de qualité médiocre, difficiles à vendre, mais qui doivent être enlevés des forêts pour permettre leur reconstitution.