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Le 26 décembre 1999, la tempête qui venait de traverser la France s'est abattue sur la Lorraine. Elle a durement touché l'arboretum d'Amance, causant des dégâts importants mais épargnant la majeure partie des collections. Un premier bilan des destructions a été établi : il montre que 3,6 % des espèces feuillues et 5,7 % des espèces résineuses ont disparu. D'autres espèces sont menacées de disparition : celles dont il ne reste plus qu'un ou deux exemplaires, parfois en mauvais état. C'est le cas pour 5 % des espèces feuillues restantes et pour 12,9 % des espèces résineuses restantes. C'est le secteur "Amérique de l'Ouest, côte Pacifique" qui a été le plus durement touché, suivi du secteur "Amérique de l'Est, côte Atlantique". L'arboretum de collection d'Amance n'est pas détruit, et sa [...]

Le 26 décembre 1999, la tempête qui venait de traverser la France s'est abattue sur la Lorraine. Elle a durement touché l'arboretum d'Amance, causant des dégâts importants mais épargnant la majeure partie des collections. Un premier bilan des destructions a été établi : il montre que 3,6 % des espèces feuillues et 5,7 % des espèces résineuses ont disparu. D'autres espèces sont menacées de disparition : celles dont il ne reste plus qu'un ou deux exemplaires, parfois en mauvais état. C'est le cas pour 5 % des espèces feuillues restantes et pour 12,9 % des espèces résineuses restantes. C'est le secteur "Amérique de l'Ouest, côte Pacifique" qui a été le plus durement touché, suivi du secteur "Amérique de l'Est, côte Atlantique". L'arboretum de collection d'Amance n'est pas détruit, et sa remise en état, grâce aux subsides exceptionnels qui ont déjà été dégagés par l'INRA, est bien avancée. Elle se poursuivra par la remise en état des parcelles et par l'introduction (ou la réintroduction) d'espèces plus thermophiles, pour prendre en compte le changement climatique que nous sommes probablement en train de vivre.