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Trois traitements contre la contamination par le fomes (Heterobasidion annosum) ont été appliqués fin octobre 1997 (dispositif 1) et à la mi-mars 1998 (dispositif 2) sur Pin maritime : urée à 37 %, disodium octaborate tétrahydrate (DOT) à 5 % (Polybor) et Phlebiopsis gigantea (Rotstop) (1 g/l) Les souches ont été inoculées 24 heures après les traitements avec une suspension de Heterobasidion annosum à raison de 10 basidiospores/dm2 de surface de souche. Les souches témoins étaient seulement inoculées. Chaque modalité a été appliquée sur 30 souches dans chaque dispositif. Les basidiospores utilisées comme inoculum appartenaient à l'espèce annosum (groupe P). La viabilité des spores était relativement faible (taux moyen de germination de 8,06 % à 13,20 %) mais l'inoculum utilisé a prése[...]

Trois traitements contre la contamination par le fomes (Heterobasidion annosum) ont été appliqués fin octobre 1997 (dispositif 1) et à la mi-mars 1998 (dispositif 2) sur Pin maritime : urée à 37 %, disodium octaborate tétrahydrate (DOT) à 5 % (Polybor) et Phlebiopsis gigantea (Rotstop) (1 g/l) Les souches ont été inoculées 24 heures après les traitements avec une suspension de Heterobasidion annosum à raison de 10 basidiospores/dm2 de surface de souche. Les souches témoins étaient seulement inoculées. Chaque modalité a été appliquée sur 30 souches dans chaque dispositif. Les basidiospores utilisées comme inoculum appartenaient à l'espèce annosum (groupe P). La viabilité des spores était relativement faible (taux moyen de germination de 8,06 % à 13,20 %) mais l'inoculum utilisé a présenté une bonne aptitude d'implantation initiale sur rondelles-tests (75,8 % et 86,4 % de surface infectée). L'installation du champignon dans les souches a été jugée au bout de 6 mois. Heterobasidion annosum était implanté dans les souches non traitées du Pin maritime avec un taux élevé pour le dispositif 1 (76,6 %), plus faible pour le dispositif 2 (16,6 %). Dans les deux dispositifs, aucune infection ne s'est développée dans les souches traitées au Polybor et au Rotstop ; une seule souche (sur 30) traitée à l'urée dans le dispositif 2 a été colonisée par le fomes. Les résultats obtenus montrent que les trois produits testés aux doses utilisées ont été efficaces (urée) ou, totalement efficaces (Polybor et Rotstop) pour empêcher la colonisation des souches de Pin maritime. Ces résultats sont en accord avec la littérature et confirment ceux obtenus antérieurement sur le Pin noir d'Autriche, l'Épicéa commun et l'Épicéa de Sitka.