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Le volume des chablis de novembre 1982 s'élevait pour les seules forêts publiques, à environ 3 400 000 m3 dont 2 000 000 m3 dans la seule région Auvergne, soit plus de 6 fois la récolte moyenne annuelle des forêts publiques de cette région. Après un inventaire des dégâts conçu dès le départ pour préparer le lotissement et la commercialisation, l'Office national des Forêts a pris un ensemble de mesures destinées à éviter l'engorgement du marché par les chablis : réduction de l'offre dans les régions non sinistrées, échanges de coupes, modulation des délais d'exploitation et de paiement, adaptation du dispositif de cautionnement. Les ventes par appel à la concurrence organisées dès la fin de 1982 et au premier semestre de 1983 ont permis d'écouler la quasi-totalité des bois sinistrés, e[...]

Le volume des chablis de novembre 1982 s'élevait pour les seules forêts publiques, à environ 3 400 000 m3 dont 2 000 000 m3 dans la seule région Auvergne, soit plus de 6 fois la récolte moyenne annuelle des forêts publiques de cette région. Après un inventaire des dégâts conçu dès le départ pour préparer le lotissement et la commercialisation, l'Office national des Forêts a pris un ensemble de mesures destinées à éviter l'engorgement du marché par les chablis : réduction de l'offre dans les régions non sinistrées, échanges de coupes, modulation des délais d'exploitation et de paiement, adaptation du dispositif de cautionnement. Les ventes par appel à la concurrence organisées dès la fin de 1982 et au premier semestre de 1983 ont permis d'écouler la quasi-totalité des bois sinistrés, en ne recourant que marginalement à la vente de bois façonnés. Favorisé par la reprise de la demande mondiale en résineux en 1983, l'écoulement des chablis a provoqué sur le marché des perturbations moins graves qu'on ne pouvait le redouter en 1982 en dehors de la zone sinistrée elle-même. Il a par contre engendré, pour les propriétaires de forêts sinistrées, des pertes financières considérables comme le montrent les résultats relatifs aux forêts domaniales.
The volume of windthrows of November 1982 from public forests alone came to about 3 400 000 m3 , of which 2 000 000 m3 came from the Auvergne, i.e. more than 6 times the average annual yield from public forests in this region. Following an inventory of damage planned from the start to plan division into lots and the sale, the Office national des Forêts took a number of steps aimed at avoiding flooding the market with windthrows : reduction of supply in unaffected regions, exchanges of thinnings, adjustements to exploitation schedules and terms of payment, adaptation of the guarantee system. The competitive sales organised from the end of 1982 and in the first half of 1983 made it possible to dispose of almost all the damaged timber, with only slight recourse to sales of converted timber. Helped by the recovery of world demand for softwood in 1983, the disposal of the windthrows caused less severe disruption to the market than could have been expected in 1982 outside the affected zone. On the other hand, it caused considerable financial losses for owners of damaged forests, as the results for state forests show.