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La variabilité architecturale a été étudiée en fonction de divers stades de développement chez huit espèces d'arbres guyanais. Elle affecte toujours des caractères mineurs (dimensions des axes, angles d'insertion, ... ) et non pas ceux qui déterminent la structure fondamentale de l'arbre (différenciation des axes, modalités de croissance et de ramification, ... ). Dans les stades adultes elle joue sur le processus de la réitération (expression, modalités, amplitude et la capacité d'atteindre un niveau d'organisation d'ordre supérieur). La variabilité se manifeste très tôt dans la vie de l'arbre et s'affirme au cours du temps. Progressivement des voies ontogéniques différentes s'individualisent et déterminent les variations importantes de la forme et de l'ampleur des cimes au terme du [...]

La variabilité architecturale a été étudiée en fonction de divers stades de développement chez huit espèces d'arbres guyanais. Elle affecte toujours des caractères mineurs (dimensions des axes, angles d'insertion, ... ) et non pas ceux qui déterminent la structure fondamentale de l'arbre (différenciation des axes, modalités de croissance et de ramification, ... ). Dans les stades adultes elle joue sur le processus de la réitération (expression, modalités, amplitude et la capacité d'atteindre un niveau d'organisation d'ordre supérieur). La variabilité se manifeste très tôt dans la vie de l'arbre et s'affirme au cours du temps. Progressivement des voies ontogéniques différentes s'individualisent et déterminent les variations importantes de la forme et de l'ampleur des cimes au terme du développement. L'accumulation de petites variations dans la structure de la plante pourrait reposer sur de fines différences dans les équilibres physiologiques entre ses organes. Diverses hypothèses intégrant les acquis de la morphogenèse rendent compte du rôle que pourraient jouer des divergences au sein des systèmes corrélatifs dans l'origine de la variabilité. D'un point de vue pratique, ce travail apporte de nouveaux éléments de réflexions, et suggère notamment la prise en compte de critères structuraux, pour la sélection précoce des arbres. La variabilité architecturale a été étudiée en fonction de divers stades de développement chez huit espèces d'arbres guyanais. Elle affecte toujours des caractères mineurs (dimensions des axes, angles d'insertion, ... ) et non pas ceux qui déterminent la structure fondamentale de l'arbre (différenciation des axes, modalités de croissance et de ramification, ... ). Dans les stades adultes elle joue sur le processus de la réitération (expression, modalités, amplitude et la capacité d'atteindre un niveau d'organisation d'ordre supérieur). La variabilité se manifeste très tôt dans la vie de l'arbre et s'affirme au cours du temps. Progressivement des voies ontogéniques différentes s'individualisent et déterminent les variations importantes de la forme et de l'ampleur des cimes au terme du développement. L'accumulation de petites variations dans la structure de la plante pourrait reposer sur de fines différences dans les équilibres physiologiques entre ses organes. Diverses hypothèses intégrant les acquis de la morphogenèse rendent compte du rôle que pourraient jouer des divergences au sein des systèmes corrélatifs dans l'origine de la variabilité. D'un point de vue pratique, ce travail apporte de nouveaux éléments de réflexions, et suggère notamment la prise en compte de critères structuraux, pour la sélection précoce des arbres.