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Dans une première partie, l'importance d'une bonne connaissance de l'évolution des structures en forêt irrégulière de montagne est analysée. Différents outils permettant son étude sont comparés, la modélisation est retenue car elle permet une prise en compte à la fois de 1,'espace et du temps au travers du phénomène clef que constitue la compétition. Une étude bibliographique de sept modèles classés suivant une représentation de plus en plus fine de la compétition est réalisée en deuxième partie. Leur analyse permet de s'orienter vers un modèle arbre dépendant de la distance, basé dans un premier temps sur la concurrence pour la lumière, dans un deuxième temps sur le contact entre les couronnes. La réalisation d'un petit modèle de croissance en hauteur basé sur la compétition pour la [...]

Dans une première partie, l'importance d'une bonne connaissance de l'évolution des structures en forêt irrégulière de montagne est analysée. Différents outils permettant son étude sont comparés, la modélisation est retenue car elle permet une prise en compte à la fois de 1,'espace et du temps au travers du phénomène clef que constitue la compétition. Une étude bibliographique de sept modèles classés suivant une représentation de plus en plus fine de la compétition est réalisée en deuxième partie. Leur analyse permet de s'orienter vers un modèle arbre dépendant de la distance, basé dans un premier temps sur la concurrence pour la lumière, dans un deuxième temps sur le contact entre les couronnes. La réalisation d'un petit modèle de croissance en hauteur basé sur la compétition pour la lumière est alors présentée en troisième partie. Élaboré au départ de manière théorique, il permet de retrouver un certain nombre de comportements observes sur le terrain. Les phénomènes de concurrence permettent en particulier d'élaborer des courbes d'accroissement complexes telles qu'on peut les rencontrer en forêt jardinée. La simulation de la croissance le long de transects permet également de retrouver les phénomènes de propagation de la concurrence en sinusoïde amortie mis en évidence par des expériences de terrain. Ajusté sur des mesures réalisées en forêt de Chamonix, il ne permet cependant à l'heure actuelle d'expliquer qu'une petite partie de la variabilité rencontrée sur ce cas réel. Des possibilités de développement et d'applications d'un tel modèle sont alors présentées.