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Le présent travail a consisté à déterminer la qualité du bois de vène tant au niveau intra-arbre qu'au niveau de l'origine géographique de provenance ainsi que l'influence des facteurs de variation de qualité liés à l'anatomie et aux métabolites extractibles. Pour cela une quantification des extraits, une analyse qualitative et quantitative des caractères anatomiques, et une évaluation des caractéristiques physico-mécaniques ont été effectuées. Les résultats obtenus ont montré, qu'en dépit d'un retrait très peu variable, l'ID, le EL et la qualité acoustique du bois de vène sont supérieurs en zone guinéenne (ZG) qu'en zone soudanienne (ZS). Mais dans l'arbre, ils sont supérieurs dans le duramen médian (DM) et externe (DE) que dans le duramen interne (DI). Il ressort aussi que ces carac[...]

Le présent travail a consisté à déterminer la qualité du bois de vène tant au niveau intra-arbre qu'au niveau de l'origine géographique de provenance ainsi que l'influence des facteurs de variation de qualité liés à l'anatomie et aux métabolites extractibles. Pour cela une quantification des extraits, une analyse qualitative et quantitative des caractères anatomiques, et une évaluation des caractéristiques physico-mécaniques ont été effectuées. Les résultats obtenus ont montré, qu'en dépit d'un retrait très peu variable, l'ID, le EL et la qualité acoustique du bois de vène sont supérieurs en zone guinéenne (ZG) qu'en zone soudanienne (ZS). Mais dans l'arbre, ils sont supérieurs dans le duramen médian (DM) et externe (DE) que dans le duramen interne (DI). Il ressort aussi que ces caractéristiques évoluent positivement avec le taux des extraits, la longueur et la proportion des fibres mais diminue significativement avec le nombre de vaisseaux par mm2 et la proportion des vaisseaux. L'accroissement moyen est de 2,8 mm/an en ZS contre 4,9 mm/an en ZG. Le taux d'extraits, plus important en ZG qu'en ZS, augmente significativement de la moelle vers la zone de transition puis diminue fortement dans l'aubier. L'effet des extraits sur le comportement hygroscopique du bois s'est traduit par une réduction considérable des valeurs du retrait et du point de saturation de la fibre, due non pas seulement à la teneur en extraits, mais aussi à leur nature chimique. Le retrait du duramen après extraction totale s'est révélé similaire à celui du l'aubier. A l'exception de ceux qui sont solubles dans l'acétone, les extraits semblent avoir peut d'effet sur l'anisotropie du retrait.