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Résumé de l'auteur : Commandé par la Direction Départementale des Territoires (DDT) du Val-d’Oise, ce rapport analyse la diversification agricole dans un département dominé par les grandes cultures (blé, orge, colza, betterave). Ce modèle, hérité du XXe siècle, s’appuie sur des filières longues à vocation exportatrice et des coopératives céréalières. Il révèle aujourd’hui ses limites : fragilité économique des exploitations, vulnérabilités environnementales (pollution, perte de biodiversité) et déconnexion entre production agricole et besoins alimentaires locaux. La diversification — diversification des productions, transformation à la ferme, conversion à l’agriculture biologique — constitue une réponse pertinente mais marginale. Les producteurs rencontrent plusieurs obstacles : manqu[...]

Résumé de l'auteur : Commandé par la Direction Départementale des Territoires (DDT) du Val-d’Oise, ce rapport analyse la diversification agricole dans un département dominé par les grandes cultures (blé, orge, colza, betterave). Ce modèle, hérité du XXe siècle, s’appuie sur des filières longues à vocation exportatrice et des coopératives céréalières. Il révèle aujourd’hui ses limites : fragilité économique des exploitations, vulnérabilités environnementales (pollution, perte de biodiversité) et déconnexion entre production agricole et besoins alimentaires locaux. La diversification — diversification des productions, transformation à la ferme, conversion à l’agriculture biologique — constitue une réponse pertinente mais marginale. Les producteurs rencontrent plusieurs obstacles : manque de débouchés locaux, accompagnement technique limité, absence de solutions logistiques et représentations favorables au modèle dominant. L’enquête auprès d’agriculteur et agricultrices, institutions, associations et entreprises privées identifie quatre systèmes agricoles coexistant dans le département. Trois d’entre eux relèvent de logiques alternatives, mais le quatrième (grandes cultures, filières longues) est largement dominant. Le rapport propose quatre scénarios d’action pour la DDT : structurer des filières alimentaires locales, mobiliser la restauration collective, renforcer l’accompagnement des porteur.euses de projets, et articuler politiques agricoles et environnementales. Par son rôle de coordination entre échelles et acteurs, la DDT peut mobiliser les acteurs du territoire pour transformer profondément l’agriculture valdoisienne.