Infodoc : Sciences, Techniques et Culture

"Valérie Norais, éleveuse de chèvres et Florence Piedhault, conseillère à la Chambre d’Agriculture de l’Indre témoignent des modifications de pratiques qu’elles ont adoptées grâce au projet MaxForGoat. Installée en 2019, Valérie Norais a toujours eu à cœur de valoriser au maximum ses fourrages de légumineuses (enrubannage et foin) avec ses chèvres. Dans cet objectif, l’éleveuse et sa conseillère ont d’abord adopté une stratégie de distribution des fourrages conforme aux recommandations habituelles pour maximiser l’ingestion des fourrages et la production des animaux. Ainsi, Valérie distribuait le fourrage trois fois par jour, en veillant à apporter l’enrubannage, dont l’intégration dans la ration est réputée plus délicate, le midi entre deux distributions de foin matin et soir. Après [...]

"Valérie Norais, éleveuse de chèvres et Florence Piedhault, conseillère à la Chambre d’Agriculture de l’Indre témoignent des modifications de pratiques qu’elles ont adoptées grâce au projet MaxForGoat. Installée en 2019, Valérie Norais a toujours eu à cœur de valoriser au maximum ses fourrages de légumineuses (enrubannage et foin) avec ses chèvres. Dans cet objectif, l’éleveuse et sa conseillère ont d’abord adopté une stratégie de distribution des fourrages conforme aux recommandations habituelles pour maximiser l’ingestion des fourrages et la production des animaux. Ainsi, Valérie distribuait le fourrage trois fois par jour, en veillant à apporter l’enrubannage, dont l’intégration dans la ration est réputée plus délicate, le midi entre deux distributions de foin matin et soir. Après avoir participé au début des travaux du projet MaxForGoat, elles ont remis en cause leurs repères et opté pour une solution à deux distributions par jour. Cette évolution a permis de diminuer l’astreinte et la pénibilité du travail sans grever les performances des animaux. Ce changement, d'apparence simple, est difficile à adopter en raison des craintes liées à d'éventuelles répercussions négatives sur le troupeau. Le travail d’échange d’expériences entre éleveurs et conseillers et de partage des résultats scientifiques du projet MaxForGoat a permis d’opérer ce changement plus sereinement." [source éditeur]