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"Il existe peu de références sur l’impact des pratiques de distribution des fourrages en élevage caprin sur les différentes dimensions liées à l’alimentation : performances technico-économiques, travail, … Le but de cette étude préliminaire est de mieux comprendre les objectifs qui orientent les choix des éleveurs en matière de modalités de distribution, d’évaluer la diversité des pratiques et d’identifier les problématiques rencontrées par les éleveurs et leurs conseillers, et ce grâce à des enquêtes auprès d’éleveurs et de conseillers et à l’animation de groupes de travail. Les objectifs des éleveurs varient de la maximisation de la valorisation des fourrages à la réduction du temps de travail, en passant par la préservation des stocks ou la sécurisation de la ration. La recherche d[...]

"Il existe peu de références sur l’impact des pratiques de distribution des fourrages en élevage caprin sur les différentes dimensions liées à l’alimentation : performances technico-économiques, travail, … Le but de cette étude préliminaire est de mieux comprendre les objectifs qui orientent les choix des éleveurs en matière de modalités de distribution, d’évaluer la diversité des pratiques et d’identifier les problématiques rencontrées par les éleveurs et leurs conseillers, et ce grâce à des enquêtes auprès d’éleveurs et de conseillers et à l’animation de groupes de travail. Les objectifs des éleveurs varient de la maximisation de la valorisation des fourrages à la réduction du temps de travail, en passant par la préservation des stocks ou la sécurisation de la ration. La recherche d’un compromis entre plusieurs de ces objectifs est fréquente. Les pratiques de distribution sont également très diversifiées dans les élevages. Parmi les répondants aux enquêtes, 75 % des éleveurs réalisent au moins une distribution manuelle de fourrage par jour. La majorité distribue deux types de fourrage différents au pic de lactation, en trois distributions quotidiennes. Il est également à noter que 46 % des éleveurs considèrent le travail lié à la distribution comme pénible, et 25 % d’entre eux estiment que le temps consacré à cette tâche est inacceptable. Ces résultats mettent en évidence l’importance d’objectiver les conséquences des différentes pratiques de distribution en fonction des systèmes alimentaires, afin de permettre aux éleveurs de faire un choix qui allie performances techniques et optimisation de l’organisation du travail." [source éditeur]