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Elément central autant pour le fonctionnement des sociétés anthropiques que pour celui des écosystèmes, l’eau est une ressource suscitant de nombreuses convoitises. Il est ainsi logique d’observer des pressions s’exerçant sur cette ressource, dans le sens où étant présente en quantité limitée, toutes les volontés concernant son usage ne peuvent pas être satisfaites. Des situations de tension sont alors susceptibles d’apparaitre si des acteurs aux intérêts divergents manifestent leur opposition et ne parviennent pas rapidement à trouver un terrain d’entente. Afin de limiter le développement de ces tensions et d’éviter qu’elles ne dégénèrent en conflits, il est possible d’avoir recours à la participation. Diverses démarches existent pour prendre en compte les avis des différentes partie[...]

Elément central autant pour le fonctionnement des sociétés anthropiques que pour celui des écosystèmes, l’eau est une ressource suscitant de nombreuses convoitises. Il est ainsi logique d’observer des pressions s’exerçant sur cette ressource, dans le sens où étant présente en quantité limitée, toutes les volontés concernant son usage ne peuvent pas être satisfaites. Des situations de tension sont alors susceptibles d’apparaitre si des acteurs aux intérêts divergents manifestent leur opposition et ne parviennent pas rapidement à trouver un terrain d’entente. Afin de limiter le développement de ces tensions et d’éviter qu’elles ne dégénèrent en conflits, il est possible d’avoir recours à la participation. Diverses démarches existent pour prendre en compte les avis des différentes parties-prenantes et d’organiser des discussions ayant pour but d’aboutir à une entente entre les acteurs. Afin que cette participation se déroule au mieux, il semble nécessaire qu’une structure en assure l’organisation. Les Parcs naturels régionaux ont pour objectif le développement économique et social d’un territoire rural, tout en en préservant le patrimoine naturel et paysager. Leurs missions impliquent alors une gestion durable des ressources naturelles, qui passe souvent par la recherche de compromis entre acteurs aux intérêts divergents. La place de ces Parcs dans la mise en place de processus participatifs mérite donc d’être questionnée, en prenant appui sur cinq PNR préalpins. Des recherches bibliographiques et des entretiens menés avec les chargés de mission eau des Parcs, avec des élus, des scientifiques, etc. permettent d’avancer l’idée que les Parcs sont des entités adaptées à la mise en place de la participation pour régler des situations de tension, à condition de suivre quelques précautions. Et il semblerait qu’ils peuvent même faire en sorte de limiter l’apparition de ces tensions...