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Ce mémoire étudie les deux facettes du SAGE : son aspect règlementaire et celui de la concertation, à travers l’exemple de la révision du SAGE Lot Amont. Il s’agit d’étudier comment ces deux facettes coexistent au sein du document qui porte sur un territoire rural et agricole, perçu du fait de la faible densité humaine comme « préservé ». Cette perception du territoire influence les échanges des acteurs et actrices locaux lors de la concertation qui a lieu pour la révision de l’état des lieux, en focalisant les échanges sur des points et intérêts particuliers. Cette subjectivité inhérente à la concertation amoindrit pourtant la portée règlementaire, que certains acteurs et actrices sont réticents à utiliser sur certains sujets, dont celui agricole. Or, cela crée un paradoxe : le SAGE [...]

Ce mémoire étudie les deux facettes du SAGE : son aspect règlementaire et celui de la concertation, à travers l’exemple de la révision du SAGE Lot Amont. Il s’agit d’étudier comment ces deux facettes coexistent au sein du document qui porte sur un territoire rural et agricole, perçu du fait de la faible densité humaine comme « préservé ». Cette perception du territoire influence les échanges des acteurs et actrices locaux lors de la concertation qui a lieu pour la révision de l’état des lieux, en focalisant les échanges sur des points et intérêts particuliers. Cette subjectivité inhérente à la concertation amoindrit pourtant la portée règlementaire, que certains acteurs et actrices sont réticents à utiliser sur certains sujets, dont celui agricole. Or, cela crée un paradoxe : le SAGE est vu comme un outil de concertation, qui doit faire consensus auprès de tous, à n’importe quel prix mais qui est également perçu comme inutile car n’ayant que peu d’opérationnalité, peu d’impact sur le terrain et n’apportant que peu de solutions. Enfin, le mémoire revient sur des pistes d’améliorations pour affirmer la portée règlementaire du SAGE face à la concertation. Un périlleux jeu d’équilibriste.