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Cette étude explore les conséquences de l’adaptation au changement climatique de dix systèmes caprins laitiers de Nouvelle-Aquitaine et des Pays de la Loire projetés dans un climat de 2050-2100. Par une approche participative, dix systèmes fourragers adaptés à un nouveau climat ont été coconstruits en utilisant le jeu sérieux Rami Fourrager®. Les impacts du climat futur sur les fourrages ont été simulés à partir de données climatiques issues du portail DRIAS et du simulateur de cultures STICS. Le module informatique du Rami Fourrager® a permis de modéliser deux systèmes, un système initial classique de la zone et le système co-conçu adapté à un nouveau climat. Les adaptations indiquent toutes une diminution du chargement apparent et une diversification fourragère (nature et mode de va[...]

Cette étude explore les conséquences de l’adaptation au changement climatique de dix systèmes caprins laitiers de Nouvelle-Aquitaine et des Pays de la Loire projetés dans un climat de 2050-2100. Par une approche participative, dix systèmes fourragers adaptés à un nouveau climat ont été coconstruits en utilisant le jeu sérieux Rami Fourrager®. Les impacts du climat futur sur les fourrages ont été simulés à partir de données climatiques issues du portail DRIAS et du simulateur de cultures STICS. Le module informatique du Rami Fourrager® a permis de modéliser deux systèmes, un système initial classique de la zone et le système co-conçu adapté à un nouveau climat. Les adaptations indiquent toutes une diminution du chargement apparent et une diversification fourragère (nature et mode de valorisation). Ce travail a favorisé la formulation de voies d’adaptation qui sont adaptées aux contextes pédoclimatiques et aux systèmes d’élevage locaux. Les coûts des systèmes d’alimentation adaptés au climat futur ont été modélisés avec la méthode CouProd et le bilan environnemental avec CAP’2ER®. Ces coûts, ainsi que l’excédent brut d’exploitation et la rémunération permise sont cohérents avec les références actuelles. Les systèmes proposés restent économiquement viables, avec le choix de maintenir le niveau d’autonomie alimentaire initial, malgré une diminution des produits liés aux cultures de vente et une augmentation des charges sur la SFP. Sur le plan environnemental, les émissions de gaz à effet de serre sont dans la moyenne basse des références actuelles.