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Il existe aujourd’hui une réelle attente des acteurs du monde agricole et de la société concernant des méthodes alternatives à la lutte chimique contre les ravageurs. La méthode explorée dans cette étude repose sur l’utilisation de plantes-banques et insectarium pour attirer
et/ou maintenir les ennemis naturels du puceron de la courgette (Aphis gossypii) en plein champ à La Réunion.
Après des expérimentations préliminaires ayant permis d’identifier le sorgho et le radis comme plantes de service potentielles, un essai en blocs randomisés a été mis en place simultanément dans deux sites, où les populations de pucerons et leurs ennemis naturels ont été suivies toutes
les deux semaines pendant deux mois. L’association du sorgho et de son puceron (Rhopalosiphum maidis) avec des distribu[...]

Il existe aujourd’hui une réelle attente des acteurs du monde agricole et de la société concernant des méthodes alternatives à la lutte chimique contre les ravageurs. La méthode explorée dans cette étude repose sur l’utilisation de plantes-banques et insectarium pour attirer
et/ou maintenir les ennemis naturels du puceron de la courgette (Aphis gossypii) en plein champ à La Réunion.
Après des expérimentations préliminaires ayant permis d’identifier le sorgho et le radis comme plantes de service potentielles, un essai en blocs randomisés a été mis en place simultanément dans deux sites, où les populations de pucerons et leurs ennemis naturels ont été suivies toutes
les deux semaines pendant deux mois. L’association du sorgho et de son puceron (Rhopalosiphum maidis) avec des distributeurs de solution sucrée pour éviter l’interférence des fourmis semble prometteuse pour lutter contre les pucerons des cultures maraîchères (Aphis gossypii) à La Réunion. Cependant, cette association devra être complétée par l’introduction d’ennemis naturels quand l’environnement de la parcelle n’en n’héberge pas suffisamment.
© Phytoma-Groupe France Agricole