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Depuis 2018, dans le quart nord-est de la France, des dépérissements de hêtre dans les peuplements adultes (gros bois et très gros bois), plus ou moins localisés sont observés. Avec ces dépérissements, les forestiers sont dans l’incertitude pour gérer les jeunes peuplements de hêtre en minimisant leur risque d’affaiblissement. L’objectif de l’étude est d’aider les gestionnaires à cerner s’il est pertinent de continuer à investir dans la sylviculture des peuplements juvéniles de hêtre. L’étude va donc analyser la dynamique des jeunes peuplements de hêtre en fonction de leur croissance et leur état sanitaire selon différents itinéraires sylvicoles, incluant diverses intensités de travaux et d’éclaircies. L’étude n’a pas montré d’effet significatif de la sylviculture et réciproquement du[...]

Depuis 2018, dans le quart nord-est de la France, des dépérissements de hêtre dans les peuplements adultes (gros bois et très gros bois), plus ou moins localisés sont observés. Avec ces dépérissements, les forestiers sont dans l’incertitude pour gérer les jeunes peuplements de hêtre en minimisant leur risque d’affaiblissement. L’objectif de l’étude est d’aider les gestionnaires à cerner s’il est pertinent de continuer à investir dans la sylviculture des peuplements juvéniles de hêtre. L’étude va donc analyser la dynamique des jeunes peuplements de hêtre en fonction de leur croissance et leur état sanitaire selon différents itinéraires sylvicoles, incluant diverses intensités de travaux et d’éclaircies. L’étude n’a pas montré d’effet significatif de la sylviculture et réciproquement du microclimat sur l’état sanitaire des jeunes hêtres. En revanche, il y a quelques signaux localement d’effet positif d’une sylviculture dynamique suivant les guides de sylviculture du hêtre sur l’état sanitaire. En plus de cette étude, un projet d’implantation de placeaux de manière systématique sous un peuplement adulte de hêtres dépérissant a été réalisé. Les premières consignes de mise en œuvre ont pu être établies.
Since 2018, in the north-east quarter of France, more or less localised beech dieback has been observed in adult stands (large and very large trees). With these diebacks, foresters are uncertain how to manage young beech stands to minimise the risk of weakening. The aim of the study is to help forest managers determine whether it is worth continuing to invest in the silviculture of young beech stands. The study will therefore analyse the dynamics of young beech stands in terms of their growth and health status according to different silvicultural itineraries, including various intensities of work and thinning. The study showed no significant effect of silviculture and, conversely, of microclimate on the health of young beech trees. On the other hand, there are some local indications of the positive effect of dynamic silviculture following the beech silviculture guides on health. There is therefore no risk from a health point of view in following the guidelines for juvenile beech silviculture. In addition to this study, a project was carried out to systematically plant plots under adult stands of dying beech. The initial implementation instructions have been drawn up.