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Le changement climatique et l’intensification de l’agriculture font peser une lourde menace sur la ressource en eau. Vitale à l’être Humain, il est primordial d’assurer un approvisionnement en eau potable de qualité. L’agriculture étant à l’origine de pollutions diffuses impactant les captages d’eau potable, il en va de la santé publique de développer des alternatives afin de limiter la contamination des eaux par les nitrates et les produits phytosanitaires. Cette étude s’inscrit dans ce contexte et vise à déterminer l’impact des cultures dites «Bas Niveau d’Intrants» (BNI) sur les flux d’azote et de pesticides vers les eaux souterraines dans deux territoires français contrastés (Epernay et Valence). Deux outils d’évaluation développés par l’INRAE ont été utilisés (SYST’N et IND[...]

Le changement climatique et l’intensification de l’agriculture font peser une lourde menace sur la ressource en eau. Vitale à l’être Humain, il est primordial d’assurer un approvisionnement en eau potable de qualité. L’agriculture étant à l’origine de pollutions diffuses impactant les captages d’eau potable, il en va de la santé publique de développer des alternatives afin de limiter la contamination des eaux par les nitrates et les produits phytosanitaires. Cette étude s’inscrit dans ce contexte et vise à déterminer l’impact des cultures dites «Bas Niveau d’Intrants» (BNI) sur les flux d’azote et de pesticides vers les eaux souterraines dans deux territoires français contrastés (Epernay et Valence). Deux outils d’évaluation développés par l’INRAE ont été utilisés (SYST’N et INDIGO) afin de quantifier l’impact de 8 cultures BNI sur ces deux territoires. Un cas type par territoire a été établi via enquêtes et autre documentation disponible. Chaque culture BNI s’est vu introduire dans la rotation à une place réfléchie afin d’allonger la rotation. Le miscanthus, le chanvre et le sarrasin montrent les meilleurs résultats sur tous les paramètres. La luzerne, le tournesol et le soja démontrent des résultats contrastés selon les territoires et les outils. L’épeautre et le seigle ne semblent pas diminuer la lixiviation des nitrates mais réduisent la pression en produits phytosanitaires. Ces résultats ont été déterminés par la comparaison à un cas type présentant des caractéristiques agropédoclimatiques uniques influençant fortement les résultats. Il est important de noter les biais qui ont pu être observés à postériori sur la méthodologie ainsi que les outils. La diversité des itinéraires techniques réalisables rend difficile l’extrapolation de résultats à grande échelle, ainsi ces résultats doivent être interprétés avec du recul.