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Pendant les périodes glaciaires, d'importants refroidissements puis réchauffements successifs ont dû modeler les distributions d'espèces d'arbres de la forêt amazonienne. Il existe deux principales hypothèses concernant l'état de la forêt durant le dernier pic glacière. L'une penche vers une couverture forestière totale du bassin amazonien. Les composition d'espèces auraient changé en favorisant les espèces les mieux adaptées à de plus basses températures. Les espèces les plus résistantes à l'aridité auraient eu tendance à mieux persister en altitude. L'autre hypothèse est l'hypothèse des refuges: pendant les périodes froides, la forêt tropicale aurait en grande partie disparu et été remplacée par de la végétation du type savane, excepté en quelques zones plus humides. Dans ces zones,[...]

Pendant les périodes glaciaires, d'importants refroidissements puis réchauffements successifs ont dû modeler les distributions d'espèces d'arbres de la forêt amazonienne. Il existe deux principales hypothèses concernant l'état de la forêt durant le dernier pic glacière. L'une penche vers une couverture forestière totale du bassin amazonien. Les composition d'espèces auraient changé en favorisant les espèces les mieux adaptées à de plus basses températures. Les espèces les plus résistantes à l'aridité auraient eu tendance à mieux persister en altitude. L'autre hypothèse est l'hypothèse des refuges: pendant les périodes froides, la forêt tropicale aurait en grande partie disparu et été remplacée par de la végétation du type savane, excepté en quelques zones plus humides. Dans ces zones, les espèces auraient divergé d'une zone refuge à une autre ce qui permettrait d'expliquer la richesse spécifique et intra spécifique retrouvée aujourd'hui dans le bassin amazonien.
Notre étude phylogéographique tente de repérer des éventuelles traces de ces zones riches en diversité à partir desquelles la recolonisation se serait effectuée. Pour cela, on s'intéresse à la diversité génétique intra spécifique dans une espèce de la forêt amazonienne, le Simarouba amara.
Le polymorphisme observé dans nos séquences nous amène à distinguer deux lignées. La première se situe du côté Ouest des Andes et l'hypothèse des refuges pourrait expliquer son patron de distribution. La deuxième lignée se situe dans le bassin amazonien: en Guyane, l'idée d'une expansion récente (postérieur au réchauffement climatique de l'holocène) qui avait déjà été émise lors d'études précédentes est confirmée.