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Titre : |
Comprendre : influence de l'azote, du phosphore et du soufre dans la séquestration du carbone
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in | TCS , n° 128, 01/06/2024 |
Auteur(s) : |
Frédéric Thomas, Auteur (et co-auteur)
Jean-Pierre Sarthou, Collaborateur |
Type de document : | Article |
Résumé : |
La maîtrise du niveau de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est une priorité absolue pour atténuer le changement climatique. Pour ce faire, le stockage du carbone dans les matières organiques résistantes des sols (MOS) est une nécessité pour restaurer la fertilité de ces derniers. Bien qu'il soit largement admis que le fait de conserver plutôt que de prélever les résidus de cultures augmente systématiquement les niveaux de MOS, les faits ne le prouvent pas toujours. Conscient de ce litige, des chercheurs et agronomes australiens, autour de Clive A Kirkby, ont émis l'hypothèse que l'origine microbienne des MOS résistantes fournit une stœchiométrie prévisible des nutriments (C/N, C/P et C/S). Afin de la vérifier, ils ont appliqué des nutriments supplémentaires lors de l'incorporation [...] La maîtrise du niveau de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est une priorité absolue pour atténuer le changement climatique. Pour ce faire, le stockage du carbone dans les matières organiques résistantes des sols (MOS) est une nécessité pour restaurer la fertilité de ces derniers. Bien qu'il soit largement admis que le fait de conserver plutôt que de prélever les résidus de cultures augmente systématiquement les niveaux de MOS, les faits ne le prouvent pas toujours. Conscient de ce litige, des chercheurs et agronomes australiens, autour de Clive A Kirkby, ont émis l'hypothèse que l'origine microbienne des MOS résistantes fournit une stœchiométrie prévisible des nutriments (C/N, C/P et C/S). Afin de la vérifier, ils ont appliqué des nutriments supplémentaires lors de l'incorporation de résidus de cultures riches en C au sol afin d'améliorer les processus d'humification et donc de la séquestration du carbone. Ainsi, dans le cadre d'une étude de terrain sur 5 ans, les stocks de carbone organique ont progressé de 5,5 t de C/ha avec l'application d'engrais à l'incorporation, alors qu'ils ont chuté de 3,2 t/ha, dont 2,9t dans la couche de 0 à 10 cm de profondeur, sans ajout de nutriments, le tout avec le même apport de carbone par le biais des résidus de culture. Analyse de cette expérimentation qui fournit de nombreux éclairages très stratégiques sur les suspicions que nous pouvions avoir sur le sujet. |
Article en page(s) : | p. 14-21 |
Langue(s) : | Français |
Lien vers la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223856 |
Exemplaires (1)
Localisation | Emplacement | Pôle | Section | Cote | Support | Disponibilité |
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