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Durant mon stage à l’Office National des Forêts à l’agence Bourgogne-Est, j’ai étudié durant six mois différents modes de régénération du chêne sessile et du chêne pubescent alternatifs à la plantation en plein : la plantation sous couvert, par placeaux, par bandes et la régénération naturelle par relevé de couvert partiel. Après une première phase de recensement de tous les essais récents initiés à travers l’agence, un inventaire et un état des lieux de la régénération des parcelles concernées et de leur environnement a été réalisé. À l’aide du logiciel R une analyse statistique a été menée pour tâcher de mettre en évidence des différences de performance entre les modalités de régénération étudiées, des différences entre les deux essences de chêne étudiées et l’impact du peuplement e[...]

Durant mon stage à l’Office National des Forêts à l’agence Bourgogne-Est, j’ai étudié durant six mois différents modes de régénération du chêne sessile et du chêne pubescent alternatifs à la plantation en plein : la plantation sous couvert, par placeaux, par bandes et la régénération naturelle par relevé de couvert partiel. Après une première phase de recensement de tous les essais récents initiés à travers l’agence, un inventaire et un état des lieux de la régénération des parcelles concernées et de leur environnement a été réalisé. À l’aide du logiciel R une analyse statistique a été menée pour tâcher de mettre en évidence des différences de performance entre les modalités de régénération étudiées, des différences entre les deux essences de chêne étudiées et l’impact du peuplement en surplomb de la régénération sur celle-ci. Ces analyses ont révélé certains effets dignes d’intérêt. Il semblerait ainsi que, pour l’âge encore assez jeune des régénérations étudiées, la présence d’un couvert encore assez fermé mais assuré par la futaie et non par le taillis, garantissant une lumière diffuse, favorise à la fois l’apparition des semis naturels, la survie des plants, l’accroissement en hauteur de la régénération et limiterait également l’abroutissement. Ceci a mis en évidence l’importance de l’étagement du couvert par rapport à son simple degré d’ouverture dans un peuplement. Par ailleurs l’analyse des modalités de régénération a montré à ce stade des différences en termes de survie (les plantations sous couvert ont un taux de mortalité plus important que les autres plantations) et d’accroissement en hauteur (les régénérations naturelles ont des accroissements plus faibles). Tout ceci a alors permis de proposer quelques conseils de gestion sylviculture. Des voies d’approfondissement telle que la création de sites expérimentaux et la poursuite du suivi des parcelles inventoriées ont également été proposées afin de de fiabiliser les premiers résultats obtenus.
During my six-month placement with the Office National des Forêts at the Bourgogne-Est branch, I studied different methods of regenerating sessile oak and downy oak as an alternative to full planting: planting under cover, in plots, in strips and natural regeneration by partial canopy survey. After an initial phase of listing all the recent trials initiated throughout the agency, an inventory and inventory of the regeneration of the plots concerned and their environment was carried out. Using R software, a statistical analysis was carried out in an attempt to highlight the differences in performance between the regeneration methods studied, the differences between the two oak species studied and the impact of the overhanging stand on the regeneration. These analyses revealed some interesting effects. It would appear that, given the still relatively young age of the regenerations studied, the presence of a canopy that is still fairly closed, but provided by the high forest and not by the coppice, guaranteeing diffuse light, favours the appearance of natural seedlings, the survival of seedlings, the growth in height of the regeneration and also limits browsing. This highlighted the importance of canopy layering in relation to its simple degree of openness in a stand. In addition, analysis of regeneration methods at this stage revealed differences in terms of survival (plantations under cover have a higher mortality rate than other plantations) and height growth (natural regenerations have lower growth rates). All of this led to a number of silvicultural management recommendations. In order to make the initial results more reliable, it was also suggested that further steps be taken, such as creating experimental sites and continuing to monitor the plots inventoried.