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Le projet FF-IPM (2019-2024), financé par l’Union européenne dans le cadre du programme Horizon 2020, avait pour objectif de concevoir de nouvelles stratégies pour lutter contre les mouches des fruits invasives et émergentes. Trois espèces de mouches ont été ciblées : Ceratitis capitata, Bactrocera dorsalis et B. zonata.
Le projet a permis non seulement d’approfondir les connaissances sur ces ravageurs, mais également de mettre au point des outils permettant la prévention, la détection précoce et la gestion des populations « hors saison », lorsque ces dernières sont faibles, en combinaison avec des interventions ciblées en cours de saison. Une évaluation complète des impacts socio-économiques et environnementaux des mouches des fruits, ainsi que des stratégies développées dans le cad[...]

Le projet FF-IPM (2019-2024), financé par l’Union européenne dans le cadre du programme Horizon 2020, avait pour objectif de concevoir de nouvelles stratégies pour lutter contre les mouches des fruits invasives et émergentes. Trois espèces de mouches ont été ciblées : Ceratitis capitata, Bactrocera dorsalis et B. zonata.
Le projet a permis non seulement d’approfondir les connaissances sur ces ravageurs, mais également de mettre au point des outils permettant la prévention, la détection précoce et la gestion des populations « hors saison », lorsque ces dernières sont faibles, en combinaison avec des interventions ciblées en cours de saison. Une évaluation complète des impacts socio-économiques et environnementaux des mouches des fruits, ainsi que des stratégies développées dans le cadre du projet FF-IPM,
a aussi été réalisée, en considérant la mouche méditerranéenne des fruits (C. capitata) comme espèce modèle.
Parmi les outils innovants proposés pour la « détection » figurent : un système d’alerte précoce et dynamique à l’échelle européenne (DS-Alert), des pièges connectés avec reconnaissance automatique des espèces de mouche des fruits, un nez électronique et des applications mobiles d’identification. Les stratégies innovantes de gestion contre C. capitata reposent sur le développement de champignons et de nématodes entomopathogènes, le choix de plantes de couverture et la proposition de scénarios de lutte multi-levier adaptés à l’échelle de l’exploitation (PestonFarm). Des recommandations ont été formulées à l’attention des décideurs politiques afin de promouvoir la diffusion de ces nouvelles stratégies de lutte.