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Titre : |
Autonomie protéique en élevages en France et en Europe : enjeux et leviers à différentes échelles
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in | Fourrages , n° 255, 01/09/2023 |
Auteur(s) : | Boris Duflot, Auteur (et co-auteur) |
Type de document : | Article |
Résumé : |
L’Union européenne accuse un déficit net d’approvisionnement en protéines végétales, en raison du développement de long terme de ses productions animales sans développement équivalent de ses surfaces en herbages riches en protéines et en cultures d’oléoprotéagineux. Les besoins protéiques des cheptels européens sont couverts en partie par l’importation de graines et tourteaux de soja d’Amérique du Sud et du Nord. L’autonomie protéique de l’élevage européen peut être estimée à 82 %, en comptabilisant aussi bien les fourrages que les matières premières concentrées comme les grains de céréales et oléoprotéagineux et leurs coproduits. Mais ramenée aux tourteaux et protéagineux, responsables de 29 % des apports protéiques des élevages européens, l’autonomie de l’élevage européen n’est plus[...] L’Union européenne accuse un déficit net d’approvisionnement en protéines végétales, en raison du développement de long terme de ses productions animales sans développement équivalent de ses surfaces en herbages riches en protéines et en cultures d’oléoprotéagineux. Les besoins protéiques des cheptels européens sont couverts en partie par l’importation de graines et tourteaux de soja d’Amérique du Sud et du Nord. L’autonomie protéique de l’élevage européen peut être estimée à 82 %, en comptabilisant aussi bien les fourrages que les matières premières concentrées comme les grains de céréales et oléoprotéagineux et leurs coproduits. Mais ramenée aux tourteaux et protéagineux, responsables de 29 % des apports protéiques des élevages européens, l’autonomie de l’élevage européen n’est plus que de 30 % et elle tombe à 7 % pour le seul tourteau de soja. La France au contraire de l’UE est excédentaire en protéines végétales grâce à ses exportations de céréales, mais l’autonomie protéique de son élevage n’est guère plus élevée que celle de l’Union européenne, à 84 %. A l’échelle de l’exploitation, les élevages d’herbivores français sont autonomes à 75 % en moyenne, avec une grande diversité selon les espèces et les systèmes. L’autonomie actuelle des élevages d’herbivores ainsi que son potentiel d’augmentation passent principalement par la couverture des besoins alimentaires par les prairies et les fourrages cultivés. La couverture des besoins protéiques des monogastriques, en particulier les volailles, requerrait la croissance des surfaces de cultures d’oléoprotéagineux. Ces stratégies viseraient à réduire la dépendance de l’élevage français et européens aux importations de soja d’Amérique, qui pèsent dans la balance commerciale et dont le mode de production est décrié, en particulier pour sa participation à la déforestation des biomes sensibles d’Amérique du Sud. |
Article en page(s) : | p. 3-10 |
Langue(s) : | Français |
Lien vers la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223310 |
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