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L’objectif de l’étude était d’évaluer l’effet du mode d’exploitation de la prairie, fauche ou pâturage, sur la dynamique des adventices dans des rotations prairie-cultures. L’étude a été conduite sur un dispositif expérimental de longue durée. Les traitements expérimentaux comprenaient des prairies de 6 ans en rotation avec une succession de cultures de 3 ans (maïs, blé d’hiver, orge d’hiver) et des prairies permanentes. Chacun des 2 types de prairie était soumis à un régime soit de fauche, soit de pâturage tournant par des vaches laitières. Les résultats montrent que l’abondance et la diversité des espèces adventices était plus grande dans les prairies pâturées que dans les prairies fauchées. En conséquence, lors de la première année de culture qui suivait la phase de prairie de la r[...]

L’objectif de l’étude était d’évaluer l’effet du mode d’exploitation de la prairie, fauche ou pâturage, sur la dynamique des adventices dans des rotations prairie-cultures. L’étude a été conduite sur un dispositif expérimental de longue durée. Les traitements expérimentaux comprenaient des prairies de 6 ans en rotation avec une succession de cultures de 3 ans (maïs, blé d’hiver, orge d’hiver) et des prairies permanentes. Chacun des 2 types de prairie était soumis à un régime soit de fauche, soit de pâturage tournant par des vaches laitières. Les résultats montrent que l’abondance et la diversité des espèces adventices était plus grande dans les prairies pâturées que dans les prairies fauchées. En conséquence, lors de la première année de culture qui suivait la phase de prairie de la rotation prairie-cultures, l’abondance en adventices était plus grande lorsque la prairie avait été pâturée que lorsqu’elle avait été fauchée. Cet effet s’estompait dans la deuxième année de culture. Une prairie pâturée semble donc moins efficace qu’une prairie fauchée pour réduire l’abondance des adventices dans les phases de cultures annuelles des rotations prairies-cultures.