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L’époque au cours de laquelle nous vivons est marquée par le changement climatique, qui modifie les caractéristiques et le fonctionnement des agroécosystèmes. Dans ce cadre, le monde agricole doit prendre conscience des nécessaires économies d’eau à réaliser. Le pilotage de l’irrigation, quand il est mené à l’aide d’outils pertinents, est une pratique efficace pour économiser significativement l’eau agricole. Les agriculteurs, utilisateurs finaux des outils existants, doivent être accompagnés pour que les obstacles les empêchant d’adopter des outils modernes et performants soient levés. Cette étude vise à élucider la problématique du degré d’adoption des dispositifs de pilotage existants. Parmi les découvertes majeures de cette recherche, on retrouve la primauté des méthodes empirique[...]

L’époque au cours de laquelle nous vivons est marquée par le changement climatique, qui modifie les caractéristiques et le fonctionnement des agroécosystèmes. Dans ce cadre, le monde agricole doit prendre conscience des nécessaires économies d’eau à réaliser. Le pilotage de l’irrigation, quand il est mené à l’aide d’outils pertinents, est une pratique efficace pour économiser significativement l’eau agricole. Les agriculteurs, utilisateurs finaux des outils existants, doivent être accompagnés pour que les obstacles les empêchant d’adopter des outils modernes et performants soient levés. Cette étude vise à élucider la problématique du degré d’adoption des dispositifs de pilotage existants. Parmi les découvertes majeures de cette recherche, on retrouve la primauté des méthodes empiriques de pilotage, encore utilisées par une majorité d’irrigants. Les outils avancés - modèles basés sur le bilan hydrique ou capteurs de mesure sur les plantes – sont minoritaires, ceci étant principalement dû à leur coût économique, au manque de temps et à la pénurie de main d’œuvre qualifiée. Les recommandations mentionnées à la suite de cette étude concernent essentiellement un élargissement des limites géographiques de l’enquête. En outre, la revue de l’état de l’art devra davantage se focaliser sur des travaux scientifiques correspondant aux climats caractéristiques du pays à analyser (la France, en l’occurrence). L’utilisation et la maîtrise des nouvelles technologies (drones munis de capteurs, imagerie spatiale) sont des conditions sine qua non des progrès futurs en matière de pilotage de l’irrigation.