Infodoc : Sciences, Techniques et Culture

Les diverses actions de la mission « pilotage de l’irrigation pour un apport raisonné dans le cadre des économies d’eau à la parcelle» commanditées par l’AERMC à la CA30 et développées depuis 2019 fournissent des résultats très satisfaisants.
L’enquête sur le suivi des sondes tensiométriques et sur la typologie des exploitations témoigne du succès de la CA30 et de l’AERMC dans l’accompagnement des agriculteurs dans le pilotage de leur irrigation. Ils leur ont, d’une part, expliqué en quoi ils économisaient leur eau s’ils l’économisaient déjà avant; et, d’autre part, leur a fait réaliser en quoi certaines pratiques économisaient plus d’eau que d’autres.
L’enquête a non seulement permis de communiquer l’excellent niveau de satisfaction d’un échantillon d’exploitants quant au suivi de[...]

Les diverses actions de la mission « pilotage de l’irrigation pour un apport raisonné dans le cadre des économies d’eau à la parcelle» commanditées par l’AERMC à la CA30 et développées depuis 2019 fournissent des résultats très satisfaisants.
L’enquête sur le suivi des sondes tensiométriques et sur la typologie des exploitations témoigne du succès de la CA30 et de l’AERMC dans l’accompagnement des agriculteurs dans le pilotage de leur irrigation. Ils leur ont, d’une part, expliqué en quoi ils économisaient leur eau s’ils l’économisaient déjà avant; et, d’autre part, leur a fait réaliser en quoi certaines pratiques économisaient plus d’eau que d’autres.
L’enquête a non seulement permis de communiquer l’excellent niveau de satisfaction d’un échantillon d’exploitants quant au suivi de pilotage d’irrigation dont ils bénéficient mais a également permis une mise en perspective du ressenti actuel des agriculteurs gardois sur leur rapport aux administrations en charge de la gestion de l’eau, sur les arrêtés sécheresse et la réglementation qui les entoure.
Face à des recharges hivernales modestes et des périodes estivales chaudes et quasiment dépourvues de précipitations, l’état hydrique des sols au moment du réveil de la végétation au printemps est insuffisant pour un développement cultural satisfaisant. Ce phénomène est précurseur d’un déficit hydrique climatique de plus en plus négatif après 2021 selon les projections. Cependant, le bilan hydrique climatique pour les mois d’octobre, de décembre et de février s’améliore globalement de 2021 à 2100.
Les cultures du Gard les mieux adaptées aux projections climatiques étalées sur les périodes 2021-2050 et 2071-2100 sont celles plantées ou semées précocement dans la saison, permettant à leur cycle d’éviter les périodes climatiquement les plus sèches de l’année. Les autres types de cultures gardoises les mieux adaptées sont les cultures tolérantes au stress hydrique, accoutumées au climat méditerranéen.
Les déficits hydriques climatiques grandissants entraînent des besoins en irrigation croissants, ce qui peut faire varier la distribution mensuelle de ces besoins. A l’avenir, plusieurs cultures nécessiteront un arrêt des irrigations plus tardifs dans la saison et requerront pour certaines un décalage de la date des premiers apports.