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Résumé de l'auteur : La Banque des territoires a mené une mission sur les mécanismes assurantiels pour la réduction des pesticides dans l'agriculture en France. Les objectifs étaient d'étudier les conditions de faisabilité et les porteurs potentiels de tels dispositifs. L'assurance pour la réduction des pesticides, expérimentée en France par Groupama et Axa climate notamment avec l'IFV, s'adresse aux viticulteurs engagés dans des plans de traitements réduisant leur IFT. Elle peut aussi être pensée comme un outil financier complémentaire à un PSE ou une MAEC pour couvrir des risques exceptionnels aujourd'hui à la charge des agriculteurs-ices. Elle est finalement envisagée comme un outil incitatif complémentaire pour favoriser des "bonnes pratiques, voire des pratiques innovantes faisan[...]

Résumé de l'auteur : La Banque des territoires a mené une mission sur les mécanismes assurantiels pour la réduction des pesticides dans l'agriculture en France. Les objectifs étaient d'étudier les conditions de faisabilité et les porteurs potentiels de tels dispositifs. L'assurance pour la réduction des pesticides, expérimentée en France par Groupama et Axa climate notamment avec l'IFV, s'adresse aux viticulteurs engagés dans des plans de traitements réduisant leur IFT. Elle peut aussi être pensée comme un outil financier complémentaire à un PSE ou une MAEC pour couvrir des risques exceptionnels aujourd'hui à la charge des agriculteurs-ices. Elle est finalement envisagée comme un outil incitatif complémentaire pour favoriser des "bonnes pratiques, voire des pratiques innovantes faisant face à un certain nombre d'incertitudes sur leurs impacts technico-économiques. Malgré l'intérêt marqué pour cet outil assurantiel, il a été à ce jour encore peu étudié et il paraît peu concluant à de nombreux égards : son coût, l'absence de recherche et de développement par le secteur public et privé et le manque de référentiels pour construire des modèles acturiels.
Plusieurs conditions de réussite pour son déploiement ont été identifiés : une intervention publique pour son amorçage et avec un engagement sur toute la période de transition ; des partenariats avec les acteurs de l'assurance, de la recherche technique et du développement agricole pour construire des cahiers des charges et des référentiels par filière ou territoire ; une simplicité d'accès aux agriculteurs-ices pour susciter l'adhésion. Ces conditions ne seront réunies qu'aux moyens d'expérimentations auprès d'agriculteurs-ices et coopératives adhérents à des cahiers des charges existants (AB, PSE, MAEC, labels de coopératives, etc.) alimentant une réflexion nationale publique-privée centralisée autour de la sécurisation des risques de transition. A terme, un dispositif assurantiel incitatif pour la réduction des pesticides pourrait voir le jour, sous différentes formes encore à l'étude.