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Face au réchauffement climatique et à la demande en eau croissante, il est vital de protéger au mieux la ressource des nappes phréatiques qui s’assèchent chaque année encore plus. Cette synthèse s’intéresse à des solutions alternatives, de recharge et de protection de ces dernières, et se propose d’analyser leur pertinence et leur durabilité à long terme. Les barrages souterrains contre le biseau salé, très répandus en Chine et au Japon protègent efficacement l’eau douce des nappes phréatiques côtières, sont très bien modélisables, mais sont difficiles à mettre en place. Les barrages souterrains de recharge des nappes sont des solutions pertinentes et efficaces au long terme car ils permettent de mieux retenir l’eau dans la nappe en hiver, pour une utilisation l’été. Les nappes phréat[...]

Face au réchauffement climatique et à la demande en eau croissante, il est vital de protéger au mieux la ressource des nappes phréatiques qui s’assèchent chaque année encore plus. Cette synthèse s’intéresse à des solutions alternatives, de recharge et de protection de ces dernières, et se propose d’analyser leur pertinence et leur durabilité à long terme. Les barrages souterrains contre le biseau salé, très répandus en Chine et au Japon protègent efficacement l’eau douce des nappes phréatiques côtières, sont très bien modélisables, mais sont difficiles à mettre en place. Les barrages souterrains de recharge des nappes sont des solutions pertinentes et efficaces au long terme car ils permettent de mieux retenir l’eau dans la nappe en hiver, pour une utilisation l’été. Les nappes phréatiques artificielles, très présents à Madagascar, commencent à être mises en place en France et permettent, à petite échelle, de garantir une disponibilité en eau l’été via une recharge de celles-ci l’hiver. Les bassins d’infiltration des eaux de pluie, testés en Inde et en France, rechargent efficacement la nappe sous-jacente, mais apportent des polluants. Les mégabassines agricoles permettent de répondre à des besoins culturaux de nos sociétés qui ne sont plus viables au long-terme, et sont des non-sens écologiques.