Infodoc : Sciences, Techniques et Culture

[...] En Nouvelle-Calédonie, en dehors des études relatives aux forêts sèches, aux maquis miniers (Jaffre et al., 1997) ou centrées sur une espèce associée aux sols ultrabasiques (Araucaria sp., Agathis sp., Nothofagus sp.) (Read et al., 1995; Rigg et al., 1998; Enright et al., 2003), certains écosystèmes comme les forêts denses humides sur sol non-ultrabasique demeurent peu étudiés. Il apparait donc important de mettre en place une étude portant sur la dynamique de ces milieux afin de compléter les connaissances descriptives, et permettre une meilleure compréhension de leur fonctionnement. [...] L’objectif général du travail consiste à identifier des marqueurs spécifiques des états dynamiques à travers l’étude de la distribution d’espèces communes des forêts denses humides néo-calédo[...]

[...] En Nouvelle-Calédonie, en dehors des études relatives aux forêts sèches, aux maquis miniers (Jaffre et al., 1997) ou centrées sur une espèce associée aux sols ultrabasiques (Araucaria sp., Agathis sp., Nothofagus sp.) (Read et al., 1995; Rigg et al., 1998; Enright et al., 2003), certains écosystèmes comme les forêts denses humides sur sol non-ultrabasique demeurent peu étudiés. Il apparait donc important de mettre en place une étude portant sur la dynamique de ces milieux afin de compléter les connaissances descriptives, et permettre une meilleure compréhension de leur fonctionnement. [...] L’objectif général du travail consiste à identifier des marqueurs spécifiques des états dynamiques à travers l’étude de la distribution d’espèces communes des forêts denses humides néo-calédoniennes. D’après des observations ponctuelles faites sur le terrain, le "Tamanou" (Calophyllum caledonicum) semble par exemple être une espèce à large répartition géographique abondamment retrouvée en sous-bois à l’état jeune et dans la canopée à l’état adulte. De plus elle ne semble jamais se rencontrer directement en pleine lumière (tel le bord de pistes) dans les jeunes
stades mais principalement en zone forestière légèrement ombragée, en bordure de trouée par exemple. Nous supposons donc que cette espèce pourrait être marqueur de petites perturbations dans la canopée, de type chablis ou mort sur pied, sans pour autant que cette hypothèse n’ait été testée.
Nous testons l’hypothèse que (1) le peuplement présente une répartition spatiale non aléatoire et que (2) cette répartition est liée à la présence de paramètres structuraux et floristiques particuliers.