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Actuellement, en Guyane, les arbres ne sont valorisés que pour le bois en tant que matériau. Or, si l'on tient compte des déchets de scierie (aubier, sciures, etc.), seulement la moitié d'un fût est réellement transformée en produit fini. L'objectif est de valoriser ces déchets issus de bois durables, qui développent des défenses naturelles sous forme de métabolites secondaires. Après extraction nous testons ces molécules végétales afin de savoir si elles exercent un pouvoir inhibiteur sur la corrosion. Différents essais électrochimiques ont été effectués sur des électrodes en acier en présence de ces molécules, en milieu corrosif. Des analyses Raman et visuelles sont effectuées sur chaque électrode afin de connaître l'efficacité et de vérifier la présence d'un film protecteur à la su[...]

Actuellement, en Guyane, les arbres ne sont valorisés que pour le bois en tant que matériau. Or, si l'on tient compte des déchets de scierie (aubier, sciures, etc.), seulement la moitié d'un fût est réellement transformée en produit fini. L'objectif est de valoriser ces déchets issus de bois durables, qui développent des défenses naturelles sous forme de métabolites secondaires. Après extraction nous testons ces molécules végétales afin de savoir si elles exercent un pouvoir inhibiteur sur la corrosion. Différents essais électrochimiques ont été effectués sur des électrodes en acier en présence de ces molécules, en milieu corrosif. Des analyses Raman et visuelles sont effectuées sur chaque électrode afin de connaître l'efficacité et de vérifier la présence d'un film protecteur à la surface du métal. Les plus intéressantes pourront peut-être remplacer les inhibiteurs de synthèse, souvent toxiques en non biodégradables, en faveur de produit naturel.