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Afin de répondre aux enjeux de suivi de l’état des milieux méditerranéens et de leur conservation, des outils d’observation régulière sont nécessaires. Chaque type de végétation a une signature spectrale spécifique qui est liée à ses caractéristiques bio-physico-chimiques et permet de lier l’imagerie satellite multispectrale et hyperspectrale à la fois à la caractérisation de l’espèce étudiée, à son évolution au cours du temps et à son état de santé permettant de définir des indicateurs pertinents de leur fonctionnement. Ce stage s'inscrit dans le cadre général de la préparation de la mission hyperspectrale CHIME, précédée par la campagne hyperspectrale aéroportée MedOAK et le projet SentHyMED. Les travaux de ce stage ont été la collecte de données terrain et la constitution d'un jeu [...]

Afin de répondre aux enjeux de suivi de l’état des milieux méditerranéens et de leur conservation, des outils d’observation régulière sont nécessaires. Chaque type de végétation a une signature spectrale spécifique qui est liée à ses caractéristiques bio-physico-chimiques et permet de lier l’imagerie satellite multispectrale et hyperspectrale à la fois à la caractérisation de l’espèce étudiée, à son évolution au cours du temps et à son état de santé permettant de définir des indicateurs pertinents de leur fonctionnement. Ce stage s'inscrit dans le cadre général de la préparation de la mission hyperspectrale CHIME, précédée par la campagne hyperspectrale aéroportée MedOAK et le projet SentHyMED. Les travaux de ce stage ont été la collecte de données terrain et la constitution d'un jeu de données de validation et l'évaluation de la précision de mesure pour l'estimation de différentes propriétés bio-physico-chimiques (traits fonctionnels) à l'échelle de la feuille (chlorophylle, contenu en eau et matière sèche). Cette collecte a été menée sur deux sites d'étude caractéristiques des milieux méditérannéens comprenant des chênes verts et blancs, à 6 dates d'avril à septembre donnant lieu à l'analyse d'un total de 652 échantillons folliaires. L'estimation des traits folliaires avec le modèle PROSPECT montre une bonne corrélation de la chlorophylle (R²=0.84 et NRMSE=14%) sans différence notable entre espèces. Concernant le contenu en eau et la matière sèche, les résultats sont plus hétérogènes vis-à-vis de l'espèce. Les estimations pour le chêne blanc étant bien meilleures (EWT: R²=0.73 et NRMSE=8% - LMA: R²=0.81 et NRMSE=16%). Les feuilles du chêne vert sont différenciables du chêne blanc par leur plus grande hétérogénéité entre individus expliquant cet écart d'estimation (EWT: R²=0.58 et NRMSE=26% - LMA: R²=0.85 et NRMSE=28%).