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De par son histoire, le massif forestier de Fontainebleau (MFF) révèle une grande vocation d’accueil du public, d’où le constat aujourd’hui de sa fragmentation importante. Les changements occasionnés à la suite de sècheresse successive ont alarmé l’Office national des forêts sur la situation de dépérissement du massif MFF. L’ONF instruit la présente étude dans le but de produire des cartes précises des zones en dépérissement. Cette étude avait donc pour objectif général de caractériser, au moyen des cartes, le dépérissement dans le massif forestier de Fontainebleau. Pour y parvenir, l'utilisation de données satellitaires et d'analyses statistiques ont fourni des informations cruciales sur l'évolution de la dégradation du MFF au cours des dernières années. Les résultats montrent une a[...]

De par son histoire, le massif forestier de Fontainebleau (MFF) révèle une grande vocation d’accueil du public, d’où le constat aujourd’hui de sa fragmentation importante. Les changements occasionnés à la suite de sècheresse successive ont alarmé l’Office national des forêts sur la situation de dépérissement du massif MFF. L’ONF instruit la présente étude dans le but de produire des cartes précises des zones en dépérissement. Cette étude avait donc pour objectif général de caractériser, au moyen des cartes, le dépérissement dans le massif forestier de Fontainebleau. Pour y parvenir, l'utilisation de données satellitaires et d'analyses statistiques ont fourni des informations cruciales sur l'évolution de la dégradation du MFF au cours des dernières années. Les résultats montrent une augmentation de 20,2% de la dégradation entre 2016 et 2022, affectant à la fois les feuillus et les résineux. Sans exclusion des coupes, le dépérissement a été identifié comme responsable de 81,3% de cette dégradation, soit 16,4% de la superficie de l’ensemble du massif. Les causes de ce dépérissement sont profondément corrélées aux types de sol, au stress hydrique et à la répartition de la température, facteurs identifiés comme ayant une corrélation au dépérissement. Un modèle exploratoire de prédiction basé sur le plugin Molusce associé à QGIS a été utilisé pour prédire le dépérissement. Cette méthode nécessite d’être validée scientifiquement. Néanmoins, elle prévoit une augmentation du dépérissement de 59,1% d’ici 2028, d’où la nécessité d'une gestion proactive.