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La déclinaison départementale de la politique de l’eau et intégration des positionnements des acteurs.
L’entrée dans le troisième et dernier cycle de la Directive Cadre sur l’Eau est à l’origine de questionnements sur la manière dont les objectifs fixés peuvent être atteints. En réponse aux décalages importants qui persistent entre les ambitions initiales et les résultats actuels, la Direction Départementale des Territoires de l’Isère a souhaité approfondir la stratégie des Services en charge de la déclinaison et du suivi de la politique de l’eau. La méthodologie choisie est basée, d’une part, sur la synthèse des enjeux à l’échelle de chaque bassin versant du département et l’approfondissement de sujets transversaux et, d’autre part, sur la diffusion d’une enquête afin de recueillir [...]

La déclinaison départementale de la politique de l’eau et intégration des positionnements des acteurs.
L’entrée dans le troisième et dernier cycle de la Directive Cadre sur l’Eau est à l’origine de questionnements sur la manière dont les objectifs fixés peuvent être atteints. En réponse aux décalages importants qui persistent entre les ambitions initiales et les résultats actuels, la Direction Départementale des Territoires de l’Isère a souhaité approfondir la stratégie des Services en charge de la déclinaison et du suivi de la politique de l’eau. La méthodologie choisie est basée, d’une part, sur la synthèse des enjeux à l’échelle de chaque bassin versant du département et l’approfondissement de sujets transversaux et, d’autre part, sur la diffusion d’une enquête afin de recueillir les actions prioritaires selon les acteurs du territoire pour assurer une bonne gestion de l’eau. Ce travail permet de disposer de nombreuses informations afin d’orienter les actions et de mobiliser les acteurs locaux. Les résultats obtenus montrent une sensibilité forte pour la question quantitative et l’adaptation au changement climatique. Aussi, les acteurs sollicités favorisent l’adaptation des pratiques et les solutions fondées sur la nature. Les données recueillies montrent une relative adéquation entre les priorités des participants et celles de la Directive européenne. Ainsi, des recommandations sont formulées afin d’améliorer la situation actuelle. La première est d’inclure le plus grand nombre possible d’acteurs dans un contexte où les réformes nationales ont réduit le périmètre des participants directs à la politique de l’eau. La seconde est une plus forte implication des Services de l’Etat afin de mettre en adéquation les moyens et les objectifs poursuivis et d’assurer une planification qui soit gage de cohérence et de constance. Enfin, la réponse aux préoccupations des acteurs passe par une prise en compte accrue du changement climatique et de ses impacts dans les politiques publiques