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La France est riche de ses bocages, paysages de haies où hétérogénéité rime avec biodiversité. Or ceux-ci sont progressivement détricotés depuis bientôt un siècle. Les cultures gagnent sur les écosystèmes afin d'augmenter la production au gré des crises, tandis que l'élevage décline alors qu'il compose souvent avec les haies, les prairies permanentes et les mares.
Si l'uniformisation des paysages conduit à la disparition de bon nombre d'animaux sauvages de nos plaines et à la pullulation d'autres, cela n'est pas irréversible Il s'agit aujourd'hui que la restauration écologique expérimentée au sein des réseaux protégés et de réseaux agricoles ou agroforestiers puisse changer d'échelle, en lien avec les connaissances scientifiques et les retours d'expérience.
La haie, identitaire de c[...]

La France est riche de ses bocages, paysages de haies où hétérogénéité rime avec biodiversité. Or ceux-ci sont progressivement détricotés depuis bientôt un siècle. Les cultures gagnent sur les écosystèmes afin d'augmenter la production au gré des crises, tandis que l'élevage décline alors qu'il compose souvent avec les haies, les prairies permanentes et les mares.
Si l'uniformisation des paysages conduit à la disparition de bon nombre d'animaux sauvages de nos plaines et à la pullulation d'autres, cela n'est pas irréversible Il s'agit aujourd'hui que la restauration écologique expérimentée au sein des réseaux protégés et de réseaux agricoles ou agroforestiers puisse changer d'échelle, en lien avec les connaissances scientifiques et les retours d'expérience.
La haie, identitaire de certains territoires, peut participer à leur restauration écologique et agronomique, sous couvert d'une mobilisation suffisante et/ou de politiques adaptées. A côté d'autres infrastructures agroécologiques, les haies peuvent également jouer un rôle importante dans la résilience des territoires agricoles face au changement climatique.