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"Que ce soit en France ou en Europe, on assiste depuis les années 1980 à un renouveau de la production fermière. La production fermière qui était alors en contradiction avec le modèle économique dominant constitue une activité qui a débuté en marge de la filière de progrès (recherche, développement et formation). La reconnaissance institutionnelle de cette activité n'est venue que plus tard et à ce jour les produits fermiers ne sont toujours pas qualifiés et ne sont pas reconnus par un signe de qualité.
Dans le contexte actuel, la production fermière constitue une orientation possible pour le développement économique de certains exploitations en Auvergne, dans d'autres régions françaises et en Europe. Par ailleurs, avec la perte de confiance dans les produits alimentaires "industriel[...]

"Que ce soit en France ou en Europe, on assiste depuis les années 1980 à un renouveau de la production fermière. La production fermière qui était alors en contradiction avec le modèle économique dominant constitue une activité qui a débuté en marge de la filière de progrès (recherche, développement et formation). La reconnaissance institutionnelle de cette activité n'est venue que plus tard et à ce jour les produits fermiers ne sont toujours pas qualifiés et ne sont pas reconnus par un signe de qualité.
Dans le contexte actuel, la production fermière constitue une orientation possible pour le développement économique de certains exploitations en Auvergne, dans d'autres régions françaises et en Europe. Par ailleurs, avec la perte de confiance dans les produits alimentaires "industriels", le consommateur a tendance à se tourner vers des produits "sincères" à circuit de commercialisation court.
Le colloque scientifique et professionnel "Produits alimentaires fermiers" organisé dans le cadre des 20 ans de l'ENITA Clermont et du Sommet de l’Élevage, montre tout l'intérêt que portent aujourd'hui les acteurs de la filière de progrès à la production fermière." (4e de couv.)