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Le risque inondation est le premier risque naturel en France. Le montant annuel des indemnisations de ces trente dernières années représente non loin de 800 millions d’euros. La prévention des inondations comme stratégie de gestion du risque est donc un enjeu majeur pour les politiques publiques. L'un des volets de cette stratégie est la réduction du risque qui agit sur ses deux composantes : modifier l'aléa (phénomène) et réduire la vulnérabilité d’un territoire. Ce mémoire s’inscrit dans un objectif de diagnostic de l’aléa, en contribuant à mieux caractériser et cartographier l’aléa et en proposant une méthode objective pour évaluer l’efficacité de mesures de modification de l’aléa sur la réduction du risque, à travers ici l’exemple de barrages écrêteurs de crue. Cette approche de s[...]

Le risque inondation est le premier risque naturel en France. Le montant annuel des indemnisations de ces trente dernières années représente non loin de 800 millions d’euros. La prévention des inondations comme stratégie de gestion du risque est donc un enjeu majeur pour les politiques publiques. L'un des volets de cette stratégie est la réduction du risque qui agit sur ses deux composantes : modifier l'aléa (phénomène) et réduire la vulnérabilité d’un territoire. Ce mémoire s’inscrit dans un objectif de diagnostic de l’aléa, en contribuant à mieux caractériser et cartographier l’aléa et en proposant une méthode objective pour évaluer l’efficacité de mesures de modification de l’aléa sur la réduction du risque, à travers ici l’exemple de barrages écrêteurs de crue. Cette approche de simulation continue d'une longue période permet de prendre en compte toute la variabilité d'un événement d'inondation : forme, volume, durée, au contraire des approches événementielles. Nous avons montré que cette variabilité est cruciale pour la compréhension et la caractérisation de l’effet d’un aménagement qui est loin de dépendre uniquement du pic de crue. Cette analyse plus rigoureuse et plus riche permettra également de mieux évaluer les dommages et donc la pertinence d'un aménagement sur un territoire en termes de coût-bénéfice.