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Titre : |
La maladie bactérienne du marronnier à Paris : réalisation d'un état zéro de l'infection à Paris, caractérisation des arbres malades, et réflexion pour un plan de gestion des marronniers
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Auteur(s) : |
Nicolas Chapulliot, Auteur (et co-auteur)
Sylvain Chaillou, Tuteur Claire Neema, Tuteur Caroline Lohou, Responsable de stage Descamps, Responsable de stage |
Type de document : | Mémoire |
Résumé : |
La maladie bactérienne du marronnier (Pseudomonas syringae pathovar aesculi) est apparue en Europe du nord au début des années 2000, les premiers symptômes ont été observés à Paris à partir de 2007. Mon travail c'est donc inscrit comme une des premières étapes de compréhension de la maladie. En effet, des travaux de recherches ont été lancés en Belgique et au Royaume-Uni, mais de nombreuses incertitudes subsistent en ce qui concerne le cycle de vie de la bactérie, le processus d'infection et l'influence des conditions environnementales. Mon objectif était de réaliser un inventaire des arbres atteints à Paris et de caractériser les facteurs pouvant favoriser l'attaque et le développement de la bactérie, en vue d'établir un plan de gestion des marronniers. Le recensement que nous avons [...] La maladie bactérienne du marronnier (Pseudomonas syringae pathovar aesculi) est apparue en Europe du nord au début des années 2000, les premiers symptômes ont été observés à Paris à partir de 2007. Mon travail c'est donc inscrit comme une des premières étapes de compréhension de la maladie. En effet, des travaux de recherches ont été lancés en Belgique et au Royaume-Uni, mais de nombreuses incertitudes subsistent en ce qui concerne le cycle de vie de la bactérie, le processus d'infection et l'influence des conditions environnementales. Mon objectif était de réaliser un inventaire des arbres atteints à Paris et de caractériser les facteurs pouvant favoriser l'attaque et le développement de la bactérie, en vue d'établir un plan de gestion des marronniers. Le recensement que nous avons réalisé n'a pas été exhaustif, il compte 8812 marronniers blancs (Aesculus hippocastanum), et 1127 marronniers rouges (Aesculus carnea), ce qui représente 64% des marronniers d'alignement de Paris. Au cours du recensement, nous avons relevé trois caractéristiques sur les marronniers malades de manière systématique (la circonférence, le type de revêtement aux pieds des arbres, la présence de blessure) et effectuer des analyses de détection de Pseudomonas syringae pathovar aesculi. Le premier résultat obtenu au cours du recensement, est la faible prévalence de l'ordre de 4% (environ 50% au Royaume-Uni). Le second résultat, est l'absence de symptôme sur Aesculus carnea hormis lorsque ces derniers sont greffés, les symptômes sont alors présents uniquement sur le porte greffe (Aeculus hippocastanum. La circonférence est en lien avec l'apparition de la maladie sur l'arbre. En revanche, en ce qui concerne le type de revêtement et la présence de blessure, aucun lien avec la présence de la maladie n'a été montré. Les arbres dont la circonférence est comprise entre 60 et 130 centimètres sont préférentiellement touchés par la maladie. Cet intervalle de circonférence correspond à une période ou l'écorce des marronniers se fragmente. Nous avons donc émis l'hypothèse que la fragmentation de l'écorce pouvait être une voie d'entrée préférentielle de la bactérie dans l'arbre. La bactérie n'a été détectée que sur 15% des échantillons prélevés sur des arbres malades. Ce faible pourcentage est à mettre en lien avec le fait que sur les 80% des échantillons réalisés en été, seuls 2.5% était positif. Ce résultat suggère que la population de bactérie sur les arbres malades diminue fortement en été. Les premiers symptômes de la maladie, sont des taches rouilles qui apparaissent au niveau du tronc, puis qui se transforment en coulure. "L'étape coulure" correspond à l'étape d'accélération de l'infection sur l'arbre, avec la propagation des symptômes sur tout l'arbre. L'arbre succombe à la maladie 3 à 4 années après l'apparition des premiers symptômes. De plus, une étude de la distance séparant les arbres malades lors du premier recensement, et les arbres malades lors du second recensement, a montré que la maladie se propage de proche en proche. nous observons ainsi des "îlots d'arbres malades" qui s'accroissent au cours du temps. Il est nécessaire de poursuivre cette étude pour mettre en place un plan de gestion des marronniers, néanmoins, on peut déjà conseiller la mise en place de certaines mesures prophylactiques et un abattage systématique des arbres malades. |
Editeur(s) : | AgroParisTech |
Date de publication : | 2010 |
Format : | 1 vol. (30 p.) / 30 cm |
Note(s) : |
Diplôme d'ingénieur AgroParisTech, Mémoire de fin d’études, Dominante d’approfondissement IDEA (ingénierie de l'environnement Eau, Déchets et Aménagements durables) |
Langue(s) : | Français |
Lien vers la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=212858 |
Exemplaires (1)
Localisation | Emplacement | Pôle | Section | Cote | Support | Disponibilité |
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Palaiseau | Accès libre mémoires - 2ème étage | MEM 2010 CHA | Papier | Empruntable Disponible |