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La première partie de ce mémoire est consacrée au contexte de l'étude. La seconde détaille la méthodologie utilisée et comment ont été choisies les régions de l'étude. La partie principale du mémoire porte sur la comparaison des résultats entre les deux zones étudiées et entre agriculture biologique et conventionnelle.
Le coût de production est un indicateur économique qui représente l'ensemble des charges mises en œuvre pour produire une tonne de culture de vente. Il renseigne sur la pérennité d'une exploitation. Les agriculteurs biologiques manquant de références sur ces coûts, le but de cette étude est de les étudier et de les analyser. Il s'agit de les aider à préciser leurs coûts afin d'identifier des voies d'amélioration possibles.
32 exploitants biologiques spécialisés dans[...]

La première partie de ce mémoire est consacrée au contexte de l'étude. La seconde détaille la méthodologie utilisée et comment ont été choisies les régions de l'étude. La partie principale du mémoire porte sur la comparaison des résultats entre les deux zones étudiées et entre agriculture biologique et conventionnelle.
Le coût de production est un indicateur économique qui représente l'ensemble des charges mises en œuvre pour produire une tonne de culture de vente. Il renseigne sur la pérennité d'une exploitation. Les agriculteurs biologiques manquant de références sur ces coûts, le but de cette étude est de les étudier et de les analyser. Il s'agit de les aider à préciser leurs coûts afin d'identifier des voies d'amélioration possibles.
32 exploitants biologiques spécialisés dans la production céréalière ont enquêtés. Ils sont répartis dans deux zones dynamiques d'un point de vue du conseil en agriculture biologique : les Pays de la Loire et la zone Centre/Ile-de-France. Les données collectées ont permis de calculer les coûts de poduction par culture dans chaque exploitation biologique. Les données conventionnelles proviennent de sources bibliographiques.
Il existe une grande diversité des coûts de production entre exploitants et entre zones. La longueur des rotations rencontrées, les niveaux de rendement ainsi que la présence d'élevage ont un impact sur les résultats observés. Le blé des systèmes en rotation courte avec élevage représente de meilleurs résultats (245€/tonne) que celui en rotation longue sans élevage (309€/tonne). Si on compare ces résultats aux conventionnels, la répartition des charges dans les coûts de production est différente. Alors qu'en conventionnel la part des intrants prédomine (28%), en bio ce sont les charges de mécanisation qui sont prépondérantes (34%). Compte tenu de la flambée des coûts de certains intrants (fuel, engrais, minéraux), on observe des résultats économiques meilleurs en bio dans notre échantillon, qu'en conventionnel.
À un niveau de prix de vente actuel, les coûts de production en bio sont compétitifs. MAis avec un coût de l'énergie croissant et une concurrence accrue des conventionnels pour les engrais organiques, la donne pourrait changer. Une orientation vers des rotations plus courtes serait envisageable mais leur durabilité reste à prouver.