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L'objectif de mon stage chez SANDERS ALIMENTS, filiale du Groupe Louis SANDERS, était d'étudier toute l'information contenue dans les résultats techniques et économiques des éleveurs adhérents au LAPICALCUL (logiciel de Gestion technico-économique SANDERS pour la production cunicole). Les élevages pris en compte étaient de type naisseur-engraisseur, avec un rythme d'au moins une saillie toutes les deux semaines. Après une première étape, longue et fastidieuse de récupération de données fiables, les résultats techniques d'éleveurs ont été analysés sous différentes formes.
La rentabilité de l'élevage cunicole dépend non seulement de ses performances techniques, mais aussi de facteurs économiques indépendants des choix de l'éleveur, comme le cours du lapin et le prix de l'aliment. De n[...]

L'objectif de mon stage chez SANDERS ALIMENTS, filiale du Groupe Louis SANDERS, était d'étudier toute l'information contenue dans les résultats techniques et économiques des éleveurs adhérents au LAPICALCUL (logiciel de Gestion technico-économique SANDERS pour la production cunicole). Les élevages pris en compte étaient de type naisseur-engraisseur, avec un rythme d'au moins une saillie toutes les deux semaines. Après une première étape, longue et fastidieuse de récupération de données fiables, les résultats techniques d'éleveurs ont été analysés sous différentes formes.
La rentabilité de l'élevage cunicole dépend non seulement de ses performances techniques, mais aussi de facteurs économiques indépendants des choix de l'éleveur, comme le cours du lapin et le prix de l'aliment. De nos jours, l'éleveur doit maîtriser parfaitement sa gestion d'élevage (bâtiment, conduite, économie...) étant donnée la pression de plus en plus forte qui s'exerce sur le coûts. D'après nos conclusions statistiques, la solution la plus efficace est l'amélioration des productivités à la femelle et à la cage mère qui déterminent plus de 70% des écarts de marge sur coût alimentaire. Les critères déterminants sont le taux de mises bas, le taux d'occupation des cages mères, le nombre de nés totaux par mise bas, et les mortalités avant sevrage et en engraissement. Ils varient énormément en fonction de la conduite d'élevage, et plus particulièrement selon la souche du cheptel, le mode de renouvellement des femelles et leur rythme de reproduction. La structure déséquilibrée du fichier ne nous a pas permis de mettre en évidence un effet du type de bâtiment. Nous avons de plus, crée un indice de performance, construit à partir des critères importants, et résumant l'efficience technique de l'élevage.
D'autre part, l'éleveur doit intégrer les variations saisonnières des critères techniques, mises en évidence dans notre étude. Le printemps est la période la plus productive de l'année en maternité comme en engraissement. Par contre l'été provoque de fortes baisses de fertilité, de prolificité, et des hausses de mortalité en maternité qui se répercutent sur le nombre de lapins produits dès l'automne (baisse de 8% du nombre de lapins produits entre printemps et automne). Les résultats obtenus montrent que les effets saisonniers doivent être pris en compte dans la conduite d'élevage et dans la gestion de la production de lapins.